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A propos du Coffea lebruniana; sa présence au Gabon. Note sur l'Argocoffea rupestris (Hiern.) Lebrun

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A propos du Coffea Lebruniana; sa présence au Gabon. Note sur l'Argocoffea rupestris (Hiern.) Lebrun

J'ai écrit ailleurs (J.A.T.B.A., VIII, 10-11, 1961, p. 540) que beaucoup d'informations manquaient au sujet de l'aire occupée par le Coffea lebruniana. « II ne serait pas impossible, ajoutais-je, que certains spécimens du Ghana (Mann 1861, Ambas Bay, n° 740) et du Cameroun (Staudt, n° 562, Herb. Mus. Paris, 1896) attribués jusqu'à présent au Psilanthus ebracteolatus (= Coffea ebracteo- lata) relevassent en réalité du C. lebruniana ■». J'ai passé soigneusement en revue ces numéros; grâce à l'amabilité du Dr Brenan et du Dr Hubbard, Conservateur de l'Herbier de Kew, j'ai pu même recevoir en communication les spécimens de la Nigeria (Mann, 1861, Bagroo River, Ambas Bay, n° 740) cités dans la description princeps de Hiern (1877). Déjà Hiern ne déterminait cette plante comme Psilanthus qu'avec réserve puisqu'il faisait suivre le nom de genre d'un point d'interrogation : Psilanthus? ebracteolatus (il faisait de même avec son P.? tetramerus, mis par la suite en synonymie du précédent par Hutchinson et Dalziel). L'espèce avait été nommée d'après le caractère remarquable qu'est l'absence de bractéoles soudées en épicalice à la base de la fleur. En fait, ce caractère est assez incertain car précisément certains spécimens, et en particulier ceux de Mann (Ambass Bay n° 740) et de Staudt (n° 562), présentent des fleurs dont le pédi- celle est garni de deux épicalices. Les fleurs subsessiles avec une collerette calicinale sont insérées dans un double épicalice à l'intérieur de la couronne stipulaire d'une paire de feuilles terminales. Ces seuls caractères : absence d'épicalices, ou présence de deux épicalices (pouvant avoir des bractéoles bien développées), suffisent à écarter l'identification au C. lebruniana. Il n'y a aucun doute : les spécimens de la Nigeria mis en cause relèvent bien du Coffea ebracteolata, non du C. lebruniana, caractérisé par un épicalice de type singulier. Il n'en reste pas moins que la forme des feuilles, notamment le long acumen ± obtus à l'apex (dans le n° Mann, 740), rappelle d'assez près le lebruniana. Par ailleurs le type floral est identique : fl. 5-mères, à anthères incluses, sessiles,

JOURNAL D'aGBIC. TROPICALE ET DE BOTANIQUE APPLIQUÉE, T. IX, N° 7-10, JUILL.-OCT. 1962

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