Begonia aconitifolia

Je ne sais pas précisément qui a découvert cette plante, les exemplaires récoltés par A. Glaziou à São Cristovão sont postérieurs à la publication, puisque datés du 16 avril 1883, si l’on en croit la mention Prope Rio de Janeiro (Ried.) ce pourrait être Ludwig Riedel (1790-1861) qui a prospecté dans ce territoire de 1811 jusqu’à sa mort.

Espèce dénommée en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 127.
L’épithète spécifique signifie « à feuille d’aconit » (Aconitum).
A. de Candole avait classé cette espèce dans la section Latistigma.
Puis, l’espèce a longtemps fait partie de la section Knesebeckia.
En 2005, dans un article titré Nomenclatural notes in Begonia L. (Begoniaceae) paru dans Brazilian Journal of Botany, Eliane L. Jacques et Maria Candida H. Mamede ont réalisé un gros travail de clarification.
En avril 2018, à la faveur d’un travail collectif de botanistes du monde entier, spécialistes des Begonias, cette espèce a été réinsérée dans la section Latistigma : Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae), Taxon volume 67 numéro 2, pages 267 à 323.
Synonymes :
Begonia faureana Garnier
Begonia faureana var. argentea Linden
Begonia faureana var. faureana
Begonia faureana var. metallica Rodigas
Begonia sceptrum hort. ex Rodigas

Feuillage de forme palmatiséquée, aux bords à lobes profonds incisés, à la base sagittée, de couleur vertes avec des macules blanches. Bouquets de fleurs blanches pendantes et parfumées.

Il circule énormément de plantes dissemblables sous ce nom !
Si votre plante fleurit rose, il ne s’agit pas du Begonia aconitifolia mais plus probablement de Begonia sceptrum qui lui ressemble beaucoup au point de damner le pion à beaucoup d’amateurs.  Idem, s’il fleurit rouge, c’est encore autre chose… Cette espèce est, de plus, à l’origine d’une multitude de cultivars ce qui rend la détermination toujours très complexe (voir la généalogie exhaustive de cette espèce dans l’organigramme de la section Latistigma).

Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

 

I do not know who discovered this plant, the copies harvested by A. Glaziou in São Cristovão are later than the publication, since dated April 16, 1883.
Species named in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle, when he wrote his Mémoire sur le Famille des Bégoniacées in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, page 127.
The specific epithet means « aconite leaf » (Aconitum).
A. de Candole had classified this species in the Latistigma section.
Then, the species has long been part of the Knesebeckia section.
In 2005, in an article titled Nomenclatural notes in Begonia L. (Begoniaceae) published in Brazilian Journal of Botany, Eliane L. Jacques and Maria Candida H. Mamede did a lot of work of clarification.
In April 2018, thanks to the collective work of botanists from all over the world, specialists of the Begonias, this species has been reinstated in the Latistigma section: Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega- various genus Begonia (Begoniaceae), Taxon volume 67 number 2, pages 267 to 323.
Foliage palmately shaped, with deep lobes incised, sagittate base, green in color with white macules. Bouquets of dangling and fragrant white flowers.
It circulates a lot of dissimilar plants under this name!
If your plant blooms pink, it is not Begonia aconitifolia but more likely Begonia sceptrum that looks very much like damn the pawn to many fans. Ditto, if it blooms red, it is still something else … This species is, moreover, at the origin of a multitude of cultivars what makes the determination always very complex (see in the chart of the Latistigma section).
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.

 

 

 

Begonia elianeae

La plante a été découverte au Brésil le 10 mai 1995 par William Wayt Thomas (1951-), Jacquelyn Ann Kallunki (1948-), Sérgio Cardoso de Sant’Ana et H. S. Brito sur une route qui longe la ferme d’Alcatiat Carvalho, à l’est de la route menant à Palmira, à environs 9 km au nord de Jussari, dans l’état de Bahia, poussant sur des rochers, près de pâturages ou éventuellement sur des troncs d’arbres, au bord de sentiers ou de forêts perturbées.
L’examen des herbiers a permis de comprendre que la même espèce avait été récoltée le 21 août 1972 par R. S. Pinheiro, à Itabuna dans la fazenda Santa Clara, à l’entrée, 200 mètres après le pont Bananaira de l’autoroute BR-101, district de Ribeirão dos Cachorros.

L’espèce a été dénomée et décrite le 13 Janvier 2015 par les botanistes Bernarda De Souza Gregório et Jorge Antonio Silva dans PhytoKeys volume 44, pages 6 à 9, figure 3 (dans un article qui a pour titre : Three new species of Begonia (Begoniaceae) from Bahia, Brazil).
L’épithète spécifique est donnée en l’honneur de Eliane de Lima Jacques, une botaniste qui a largement contribué à notre connaissance des Begonia du Brésil.
L’espèce, d’abord classée, par erreur, dans la section Ruizopavoni, fait partie de la section Pritzelia.

Arbuste de 1 à 2,5 mètres de haut, tige dressée charnue, peu pileuse, striée longitudinalement, stipules lancéolées, persistants, feuilles asymétriques oblongues à obovées, base oblique, apex acuminé, bords entiers à légèrement ondulés, glabrescentes à glabres sur les deux faces, vertes dessus, vert clair à lie de vin au revers, inflorescence en cyme dichasiale de 9 à 15 centimètres de long, avec 4 à 8 fleurs blanches à 4 tépales, capsules à trois ailes arrondies inégales. Floraison en mai, août et octobre.

 

The plant was discovered in Brazil on May 10, 1995 by William Wayt Thomas (1951-), Jacquelyn Ann Kallunki (1948-), Sérgio Cardoso of Sant’Ana and H.S. Brito on a road that runs along the farm of Alcatiat Carvalho, east of the road to Palmira, about 9 km north of Jussari, in the state of Bahia, growing on rocks, near pastures or possibly on tree trunks, along paths or forests disrupted.
Herbarium inquiry revealed that the same species was harvested on 21 August 1972 by R.S. Pinheiro, at Itabuna in the Santa Clara fazenda, at the entrance 200 meters after the Bananaira bridge of the BR-101 highway, district of Ribeirão dos Cachorros.
The species was named and described on January 13, 2015 by botanists Bernarda De Souza Gregório and Jorge Antonio Silva in PhytoKeys volume 44, pages 6 to 9, figure 3 (in an article titled: Three new species of Begonia ( Begoniaceae) from Bahia, Brazil).
The specific epithet is given in honor of Eliane de Lima Jacques, a botanist who has largely contributed to our knowledge of Begonia of Brazil.
The species, first classified by mistake in the Ruizopavoni section, is part of the Pritzelia section.
Shrub 1 to 2.5 meters high, stem erect fleshy, slightly hairy, streaked longitudinally, stipules lanceolate, evergreen, leaves asymmetrical oblong to obovate, oblique base, apex acuminate, margins whole to slightly wavy, glabrescent to hairless on both faces, green above, light green to vinaceae on the reverse, inflorescence in cyme dichasiale 9 to 15 cm long, with 4 to 8 white flowers to 4 tepals, capsules with three unequal rounded wings. Flowering in May, August and October.

 

Begonia espiritosantensis

La plante a été découverte au Brésil le 21 novembre 1982 par José Rubens Pirani (1958-), Olga Yano (1946-) et D.P. Santos, dans l’humus de feuilles entre les rochers, presque en haut de la colline de la Station biologique de Mestre Alvaro, Municipalité de Serra, près de Vitoria, Etat de Espírito Santo.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 2004 par Eliane de Lima Jacques et Maria Candida Henrique Mamede (1956-) dans Brittonia, volume 56, numéro 1, pages 78 à 80 dans un article qui a pour titre Novelties in Begonia (Begoniaceae) from the coastal forests of Brazil.
L’épithète spécifique fait référence à l’état où le type a été collecté.
L’espèce appartient à la section Astrothrix.

Herbe rhizomateuse de 50 centimètres de haut, couverte d’un indumentum de trichomes étoilés, stipules membraneuses persistantes de couleur rouille, pétioles cylindriques de couleur rouille, feuilles légèrement asymétriques, cordées à orbiculaires, apex arrondi, base auriculaire à cordée, veloutées sur les deux surfaces, inflorescences de 40 à 75 cm de long, avec environs 20 fleurs, fleurs mâles à 4 tépales rose à carmin, paire externe elliptiques à ovales, paire interne elliptiques à obovés, fleurs femelles à tépales 5, roses à carmin, inégaux, elliptiques à ovés, capsules roses à carminées, ailes inégales. Floraison et fructification en novembre.

Begonia espiritosantensis n’est connu que dans trois collections de l’État d’Espírito Santo. Cette espèce pousse dans la litière de feuilles et l’humus parmi les roches avec les bryophytes et les fougères.
Begonia espiritosantensis ressemble à B. acida Vell. et B. subacida Irmsch .; les trois ont des limbes foliaires basifixés, asymétriques et transversalement cordés à orbiculés.
Begonia espiritosantensis se distingue facilement par l’indumentum des poils étoilés, des tépales roses à carmin, des anthères obovales et des placentas bilamellés.
Begonia acida et B. subacida ont des pétioles couverts d’écailles atteignant 6 mm de long et de placentas entiers.
Begonia acida est présent dans l’état de Rio de Janeiro et partage avec B. espiritosantensis les branches tordues en spirale. Begonia acida se distingue par des inflorescences plus courts (jusqu’à 30 cm de long), des tépales blancs et des anthères linéaires.
Begonia subacida diffère de B. espiritosantensis par la présence de cymes plus courtes (34 cm de long), d’anthères oblongues et de cystolithes aux parois des ovaires; de plus, contrairement à B. espiritosantensis, B. subacida est présent dans les forêts humides de Bahia.

Multiplication par semis.

The plant was discovered in Brazil on November 21, 1982 by José Rubens Pirani (1958-), Olga Yano (1946-) and D.P. Santos, in the humus of leaves between the rocks, almost at the top of the hill of the Biological Station of Mestre Alvaro, Municipality of Serra, near Vitoria, State of Espírito Santo.
The new species was named and described in 2004 by Eliane de Lima Jacques and Maria Candida Henrique Mamede (1956-) in Brittonia, volume 56, number 1, pages 78 to 80 in an article titled Novelties in Begonia (Begoniaceae) from the coastal forests of Brazil.
The specific epithet refers to the state where the type was collected.
The species belongs to the section Astrothrix.
Rhizomatous herb, 50 cm high, covered with an indumentum of stellate trichomes, persistent membranous rusty-colored stipules, rusty cylindrical petioles, slightly asymmetrical leaves, cordate to orbicular, rounded apex, cordate auricular base, velvety on both surfaces, inflorescences 40 to 75 cm long, with around 20 flowers, male flowers with 4 tepals pink with carmine, outer pair elliptic to oval, inner pair elliptical to obovate, female flowers with tepals 5, carmine roses, unequal, elliptic ovate, pink carmine capsules, unequal wings. Flowering and fruiting in November.
Begonia espiritosantensis is only known in three collections of the State of Espírito Santo. This species grows in leaf litter and humus among rocks with bryophytes and ferns.
Begonia espiritosantensis resembles B. acida Vell. and B. subacida Irmsch. the three have basal leaf blades that are basal, asymmetrical and transversely cordate to orbiculate.
Begonia espiritosantensis is easily distinguished by the indumentum of stellate hairs, pink carmine tepals, obovate anthers and bilamellate placentas.
Begonia acida and B. subacida have petioles covered with scales up to 6 mm long and whole placentas.
Begonia acida is present in the state of Rio de Janeiro and shares with B. espiritosantensis twisted branches spiral. Begonia acida is distinguished by shorter inflorescenses (up to 30 cm long), white tepals and linear anthers.
Begonia subacida differs from B. espiritosantensis in having shorter cymes (34 cm long), oblong anthers and cystoliths on the walls of the ovaries; moreover, unlike B. espiritosantensis, B. subacida is present in the humid forests of Bahia.
Multiplication by sowing.

Begonia lunaris f. à feuilles rouges maculées

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

 

Cette espèce se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires.

 

Photo Marcos Peron

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges mouchetées, comme celle que j’avais vu au jardin Botanique de Kiew.
J’ai obtenu ces graines auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia lunaris f. à feuilles vertes

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 à proximité du caminho do Encanamento, au bord du rio Paraiso, à l’altitude de 17 mètres, par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

Cette espèce  d’une cinquantaine de centimètres se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires, qui peuvent être entièrement vertes, comme ici, ou couvertes de macules arrondies ou ovales, blanc argenté.

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges maculées obtenues auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia maculata ‘Wightii’

En 1933, Karl Albert Fotsch décrit cette plante dans Die Begonien, page 93, comme étant une variété naturelle du Begonia maculata Raddi, sans pour autant indiquer un lieu de récolte à l’état sauvage, ni d’autre information permettant de localiser cette plante dans la nature ou dans une collection. Désormais, les botanistes estiment qu’il s’agit d’une sélection horticole ou d’un cultivar du début du XXème siècle dont l’origine reste inconnue et mystérieuse, s’il on en croit Eliane de Lima Jacques et Maria Candida Henrique Mamede, dans Revista Brasileira de Botânica volume 28, numéro 3, page 587 en 2005

Plante bambusiforme a végétation érigée atteignant 150 centimètres, tiges raides de plus en plus puissantes quand la plante prend de l’âge. Feuilles en forme d’ailes d’anges, étroites et longues, à marges légèrement ondulées, couvertes de taches blanches bien circulaires sur les limbes, revers pourpre à nervures saillantes. Les grosses inflorescences de fleurs blanc pur de juin à octobre offrent une floraison spectaculaire.

Fragile au début de sa vie, la plante devient robuste et de culture facile après une année de culture. Il lui faut des températures supérieure à 13°C en hiver et une mise au repos, quitte à lui voir perdre une partie de son feuillage.  Il ne faut pas hésiter à rabattre les vieilles tiges après deux ans, pour favoriser l’émergence de nouvelles pousses, toujours plus vigoureuses. Culture en substrat riche, humifère et bien drainé. En pleine terre dans un jardin d’hiver chauffé et lumineux, la plante peut fleurir 10 mois sur 12 ) condition d’adapter sa fertilisation en conséquence.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.

Je cultive cette plante suite à un échange avec un amateur.

In 1933, Karl Albert Fotsch describes this plant in Die Begonien, page 93, as a natural variety of Begonia maculata Raddi without indicating a place of harvest in the wild, nor other information to locate this plant in nature or in a collection. Now, botanists believe that it is a horticultural selection or a cultivar of the early twentieth century whose origin remains unknown and mysterious, if we believe Eliane de Lima Jacques and Maria Candida Henrique Mamede , in Revista Brasileira de Botânica volume 28, number 3, page 587 in 2005.
Bambusiform plant with erect vegetation up to 150 cm, stiff stems more and more powerful when the plant is aging. Leaves in the form of angels’ wings, narrow and long, with slightly undulating margins, covered with very circular white spots on the limbs, purple lapels with prominent veins. The large inflorescences of pure white flowers from June to October offer a spectacular flowering.
Fragile at the beginning of its life, the plant becomes robust and easy to grow after a year of cultivation. He needs temperatures above 13°C in winter and a rest, even if he lost some of his foliage. Do not hesitate to fold the old stems after two years, to favor the emergence of new shoots, always more vigorous. Cultivation in rich, humiferous and well-drained substrate. In the open ground in a warm and bright winter garden, the plant can bloom 10 months out of 12) condition to adapt its fertilization accordingly.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
I grow this plant after an exchange with an amateur.

Begonia oxyphylla

Plante découverte par Heinrich Wilhelm Schott, lors de l’expédition autrichienne à laquelle il a participé au Brésil entre 1817 et 1821.

Désigné comme Begonia oxyphylla A. DC en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 140.

En 1861, Augustin Pyramus de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, page 379, notant pour la première fois que les collections provenaient de Rio de Janeiro, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté. L’auteur a enfin mentionné la localité comme “in umbrosis ad rivos in radice M. Serra d´Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott”.

Augustin de Candole fait donc référence aux spécimens laissé à Vienne par Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).

Dans son ouvrage original, Alphonse de Candolle a décrit Begonia oxyphylla à partir de matériaux brésiliens déposés dans l’herbier de Vienne. Aucune information exacte concernant la localité type de l’espèce n’a toutefois été fournie, la citation se bornant à indiquer: « In Brasilia (h. Vind.)« .
Augustin de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté.
Dans le traitement taxonomique des Begoniaceae pour son Prodromus en 1864, Augustin de Candolle fournit des informations sur la localité qui coïncident, au moins en partie, avec celles mentionnées dans ses travaux précédents. La citation diffère toutefois en ce que le nom de Pohl a été cité à deux reprises, mais pas en tant que Pohl et Schott mais en tant que « Basso di Serra. Pohl. Serra de Mocao, Pohl. ».

Johan Pohl prend part à l’expédition scientifique autrichienne au Brésil commandée par la couronne en 1817 et retourne en Autriche en 1821. Le contingent de quatorze naturalistes inclut Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor (chasseur impérial et empailleur habile) et les artistes naturalistes Thomas Ender (1793-1875) pour les paysages et Johann Buchberger pour la partie botanique. Pendant son séjour au Brésil, il explore les provinces de Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro et une trentaine de fleuves brésiliens. Il recueille environ quatre mille espèces inconnues jusqu’alors. Il effectue également des recherches en minéralogie et en entomologie. Il découvre des gisements d’or et de diamants.
Dans son rapport sur son expédition à Rio de Janeiro en 1832, Johan Pohl a déclaré que les membres de l’équipe avaient quitté cette ville dans trois directions différentes. Lui-même s’est rendu par voie terrestre en direction d’Angra dos Reis et d’Ilha Grande. Heinrich Schott se dirigea par voie terrestre vers Cabo Frio et une autre équipe se rendit en bateau à Santa Cruz. Au cours de ces expéditions, Pohl se rendit à la Serra de Itaguahi (aujourd’hui Itaguaí) le 6 mars, arrivant au pied des montagnes de la Serra de Itaguaí à Fazenda do Ribeiro, à quatre lieues (environ 6,2 km) de Sepetiba. Dans la version allemande de son livre, Pohl décrit le nom portugais de la localité comme « Basso de Serra Itaguahy ». Il a également noté que des plantes avaient été récoltées à la Serra de Itaguaí, sans les nommer en détail, citant des collections d’espèces de Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper et des fougères. Des analyses du type nomenclaturel de B. oxyphylla déposé à Vienne ont révélé une étiquette de collection portant la description « in terro bosco Basso di Serras Pohl. — Serra de Mocao, Schott ». La localité « Baixo de Serra » a été mentionnée dans les travaux de Pohl. Augustin de Candolle a peut-être noté que le « Basso di Serra » (Baixo de Serra, en italien) n’est pas une localité de collection exacte. Il n’avait pas, non plus noté « Serra de Mocao » à Rio de Janeiro.

Cette espèce a été reclassée par Stephen F. Smith et Dieter C. Wasshausen dans Selbyana – The Journal of the Marie Selby Botanical Gardens numéro 20 page 28 en 1999 comme une variété Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. dans un article qui a pour titre New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 à 29. Mais je n’ai pas eu accès à cet article.
Augustin de Candolle aurait peut-être tenté d’améliorer les informations fournies sur les spécimens déposés à Vienne contenant deux spécimens, l’un de B. oxyphylla et l’autre de B. dentatiloba, comme indiqué dans de précédentes publications. La localité type de B. oxyphylla aurait donc été située dans la partie inférieure des montagnes de la Serra de Itaguaí, localité qui coïncide avec la répartition connue de l’espèce. Cette interprétation laisse à penser que le matériel fourni par Schott appartient à B. dentatiloba et qu’il a été mélangé à une collection de B. oxyphylla de Pohl. Cette interprétation est corroborée par le fait que B. dentatiloba est présent dans la Serra de Macacu (actuellement Cachoeiras de Macacu), localité que Schott a probablement visitée alors qu’elle tentait de se rendre à Cabo Frio (l’équipe de Schott n’est pas arrivée à sa destination finale car l’un de ses membres, Johann Buchberger, a été blessé et ils sont rentrés à Rio de Janeiro, Buchberger est mort en 1826 des suites de son accident).
Stephen Smith et Dieter Wasshausen ont interprété cela comme signifiant que Augustin de Candolle avait analysé deux collections différentes de Pohl déposées à Vienne. Comme à la suite des travaux de « simplification » de la taxonomie du genre Begonia commencé par Lyman Smith, ils étaient dans une démarche qui consistait à réduire le nombre d’espèces, ce prétexte a été suffisant pour considérer B. oxyphylla comme une variété de Begonia arborescens.

En décembre 2018 Eliane de Lima Jacques a publié Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil dans Phytotaxa volume 381, numéro 1, pages 22 à 26.

Comme Begonia oxyphylla se distingue facilement de Begonia arborescens par son indumentum tomenteux ferrugineux dense avec des poils étoilés brièvement épineux trouvés sur la plante entière (en particulier les parties les plus jeunes), et en particulier les nervures sur le revers des feuilles, le rachis de l’inflorescence, des pédicelles et des fleurs (vs pubères glabrescent, jamais ferrugineux), feuilles oblongues, allongées (vs obovales), avec des trichomes étoilés peu épineux (vs trichomes simples), le taxon est rétabli en tant qu’espèce distincte.
L’épithète fait allusion au sommet acuminé du limbe foliaire : oxy signifiant pointu, et phylla feuille.
L’espèce appartient à la section Pritzelia.

L’espèce est limitée à la région sud de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. la plante pousse dans des endroits ombragés, en particulier près des cours d’eau, dans des forêts sous-montagnardes situées à une altitude comprise entre 120 et 790 mètres. Si dans la nature, cette espèce une aire de répartition plus restreinte que  Begonia arborescens, donc qui est plus rare, c’est celle qui est la plus rencontrée dans les collections et auprès des horticulteurs spécialisés sous le nom, désormais erroné de Begonia arborescens var oxyphylla.

Petit buisson, érigé, terrestre, ombrophile, pouvant atteindre 2 mètres de hauteur, présence de cystolithes, plus facilement observable dans les structures hyalines, tige avec des entre-nœuds verdâtres, rouille, pubéruleuse à glabrescente, avec des trichomes étoilés brièvement épineux, stipules précoces et caduques, naviculaires, feuilles simples, pétioles cylindriques, verdâtres, ferrugineuses, surface supérieure hirsute avec trichomes stellaires épineux, légèrement pubescente à glabrescent, surface inférieure tomenteuse ferrugineuse avec peu trichomes étoilés épineux, peu pubescents sur une grande partie du limbe mais denses sur les veines principales, limbes foliaires elliptiques, bords dentelés, apex acuminé, base obtuse, légèrement asymétrique, inflorescence de 8 à 15 cm de long, fleurs mâles avec 4 tépales largement obovés, blancs, fleurs femelles à 5 tépales, rarement 6, blancs, pubéruleux au tiers inférieur, capsules oblates à elliptiques. Floraison de décembre à février.

Begonia arborescens var. oxyphylla
Photos Marcelo Rodrigues Miranda

Plante facile à cultiver, laisser un repos bien marqué en hiver, avec très peu d’arrosages, et, par contre, bassiner régulièrement et copieusement en été.

Multiplication par semis ou bouturage de tiges feuillées en été.

J’ai toutefois de gros doutes par rapport à cette plante obtenue dans une bourse aux plantes.

Plant discovered by Heinrich Wilhelm Schott, during the Austrian expedition in which he participated in Brazil between 1817 and 1821.
Designated as Begonia oxyphylla A. DC in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893), when he wrote his Mémoire sur la Famille des Begoniaceae in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 140.
In 1861, Augustin Pyramus de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, page 379, noting for the first time that the collections came from Rio de Janeiro, before specifying that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled. The author has finally mentioned the locality as « in umbrosis ad rivos in radice Mr. Serra d’Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott « .
Augustin de Candole therefore refers to the specimens left in Vienna by Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).
In his original work, Alphonse de Candolle described Begonia oxyphylla from Brazilian materials deposited in the Vienna herbarium. However, no exact information concerning the type locality of the species has been provided, the quotation being limited to « In Brasilia (H. Vind.)« .
Augustin de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, before stating that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled.
In the taxonomic treatment of Begoniaceae for his Prodromus in 1864, Augustin de Candolle provides information on the locality that coincides, at least in part, with those mentioned in his previous work. The quotation differs, however, in that the name of Pohl has been quoted twice, but not as Pohl and Schott but as « Basso di Serra, Pohl, Serra de Mocao, Pohl. »
Johan Pohl took part in the Austrian scientific expedition to Brazil commissioned by the crown in 1817 and returned to Austria in 1821. The contingent of fourteen naturalists includes Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) , Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor ( imperial hunter and skilful stuffer) and the naturalist artists Thomas Ender (1793-1875) for the landscapes and Johann Buchberger for the botanical part. During his stay in Brazil, he explores the provinces of Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro and about thirty Brazilian rivers. It collects about four thousand previously unknown species. He also conducts research in mineralogy and entomology. He discovers deposits of gold and diamonds.
In his report on his expedition to Rio de Janeiro in 1832, Johan Pohl stated that the team members had left the city in three different directions. He himself traveled by land to Angra dos Reis and Ilha Grande. Heinrich Schott went by land to Cabo Frio and another team went by boat to Santa Cruz. During these expeditions, Pohl traveled to Serra de Itaguahi (present-day Itaguaí) on 6 March, arriving at the foot of the Serra de Itaguaí mountains at Fazenda do Ribeiro, four leagues (about 6.2 km) from Sepetiba. In the German version of his book, Pohl describes the Portuguese name of the locality as « Basso de Serra Itaguahy ». He also noted that plants had been harvested from the Serra de Itaguaí, without naming them in detail, citing collections of species of Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper and ferns. Analyzes of the B. oxyphylla nomenclatural type filed in Vienna revealed a collector’s label bearing the description « In terro bosco Basso di Serras Pohl. » – Serra de Mocao, Schott. The locality « Baixo de Serra » has been mentioned in the works of Pohl. Augustin de Candolle may have noted that the « Basso di Serra » (Baixo de Serra, in Italian) is not an exact collection town. He also did not write « Serra de Mocao » in Rio de Janeiro.
This species has been reclassified by Stephen F. Smith and Dieter C. Wasshausen in Selbyana – The Journal of the Selby Botanical Gardens No. 20 page 28 in 1999 as a variety Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. in an article entitled New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 to 29. But I did not have access to this article.
Augustin de Candolle might have tried to improve the information provided on specimens deposited at Vienna containing two specimens, one of B. oxyphylla and the other of B. dentatiloba, as indicated in previous publications. The typical locality of B. oxyphylla would have been located in the lower part of the Serra de Itaguaí mountains, which coincides with the known distribution of the species. This interpretation suggests that the material provided by Schott belongs to B. dentatiloba and has been mixed with a collection of Pohl B. oxyphylla. This interpretation is corroborated by the fact that B. dentatiloba is present in the Serra de Macacu (now Cachoeiras de Macacu), a locality that Schott probably visited while attempting to travel to Cabo Frio (Schott’s team). did not arrive at his final destination because one of his members, Johann Buchberger, was injured and they returned to Rio de Janeiro, Buchberger died in 1826 as a result of his accident).
Stephen Smith and Dieter Wasshausen interpreted this to mean that Augustin de Candolle had analyzed two different collections of Pohl deposited in Vienna. As following the « simplification » of the Begonia taxonomy started by Lyman Smith, they were in a process of reducing the number of species, this pretext was sufficient to consider B. oxyphylla as a variety of species. Begonia arborescens.
In December 2018 Eliane de Lima Jacques published Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil in Phytotaxa volume 381, number 1, pages 22 to 26.
As Begonia oxyphylla is easily distinguished from Begonia arborescens by its dense ferruginous tomentose indumentum with slightly spiny stellate hairs found on the whole plant (especially the youngest parts), and especially the veins on the underside of the leaves, the spine of the inflorescence, pedicels and flowers (vs. glabrescent, never ferruginous pubescent), oblong elongated leaves (vs. obovate), with spiny trichomes sparsely (vs. simple trichomes), the taxon is reestablished as a distinct species.
The epithet refers to the acuminate apex of the leaf blade: oxy meaning sharp, and phylla leaf.
The species belongs to the section Pritzelia.
The species is restricted to the southern region of Rio de Janeiro State, Brazil. the plant grows in shady areas, particularly near rivers, in submontane forests at altitudes between 120 and 790 meters. If, in the wild, this species has a more restricted distribution than Begonia arborescens, which is more rare, it is the one most frequently encountered in the collections and with specialized horticulturists under the name, now erroneous, of Begonia arborescens var. oxyphylla.
Small bush, erect, terrestrial, ombrophilous, up to 2 meters in height, presence of cystoliths, more easily observable in hyaline structures, stem with greenish internodes, rust, puberulous to glabrescent, with slightly spiny stellate trichomes, stipules early and deciduous, navicular, leaves simple, petioles cylindrical, greenish, ferruginous, upper surface shaggy with stellate trichomes spiny, slightly pubescent to glabrescent, lower surface tomentose ferruginous with few spiny stellate trichomes, little pubescent over a large part of the limbus but dense on main veins, elliptical leaf blades, serrated edges, apex acuminate, obtuse base, slightly asymmetrical, inflorescence 8 to 15 cm long, male flowers with 4 widely obovate tepals, white, female flowers with 5 tepals, rarely 6, white, puerperular to the lower third, oblate to elliptic capsules. Flowering from December to February.
Plant easy to cultivate, leave a well marked rest in winter, with very little watering, and, for against, to baste regularly and copiously in summer.
Multiplication by sowing or cuttings of leafy stems in summer.

Begonia saxicola var. heloisana

Plante découverte par Freire Alemão dans l’état de Ceará, au nord de la région Nordeste au Brésil.

Décrit en 1945 par Alexander Curt Brade comme Begonia heloisana dans Rodriguésia volume 18, page 32, planche 5.
L’épithète spécifique rend hommage au docteur Heloisa Alberta Tôrres, directrice du Museum National.

En 2005, Eliane de Lima Jacques et Maria Candida Henrique Mamede, ont considéré que cette espèce est un Begonia saxicola dans Revista Brasil. Bot. 28(3), page 584.

La comparaison des plantes cultivées sous les deux étiquetages, permet, toutefois de se poser quelques questions…

 

Plant discovered by Freire Alemão in the state of Ceará, north of the Nordeste region in Brazil.
Described in 1945 by Alexander Curt Brade as Begonia heloisana in Rodriguesia volume 18, page 32, plate 5.
The specific epithet pays tribute to Dr. Heloisa Alberta Tôrres, Director of the National Museum.
In 2005, Eliane de Lima Jacques and Maria Candida Henrique Mamede, considered that this species is a Begonia saxicola in Revista Brasil. Bot. 28 (3), page 584.
The comparison of the plants cultivated under the two labels, allows, however to ask some questions …

 

Begonia sylvestris

La plante a été découverte au Brésil par Ludwig Riedel (1790-1861) en un lieu qu’il désigne comme Villa Rica.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 140.

En 1984, Lyman B. Smith et Dieter C. Wasshausen ont expliqué que certaines espèces de Begonia n’étaient que des synonymes selon eux dans Notes on Begoniaceae III paru dans Phytologia, volume 54, numéro 7, pages 465 à 473, comme à leur habitude ils ont écrit que B. sylvestris était synonyme de Begonia arborescens sans justifier cette décision taxonomique, contrairement à ce qui est généralement adopté pour d’autres taxons.

Au cours de recherches effectuées dans une zone préservée de la forêt atlantique de Rio de Janeiro, il a été observé une espèce ayant des affinités morphologiques avec Begonia arborescens Raddi, B. hookeriana Gardn. et B. lunaris E. L. Jacques. Après avoir pensé que cette espèce était nouvelle dans la forêt atlantique, l’analyse de spécimens de tous les binômes associés aux espèces ci-dessus, ainsi que le type de nomenclature de Begonia sylvestris A.DC., ont permis d’élucider la question.
Eliane de Lima Jacques à publié en 2010 dans Rodriguésia numéro 61(Sup.): S61-S65 un article qui a pour titre Rehabilitation of Begonia sylvestris (Begoniaceae), cet article a pour objectif de contribuer à la taxonomie de la famille des bégoniacées en réhabilitant Begonia sylvestris dans la catégorie d’espèce, en fournissant une description plus détaillée et en illustrant le taxon.

Arbuste érigé de 1 à 1,5 mètre de haut environs, présence de cystolites, mieux visualisées dans les structures hyalines, telles que les bractoles et les tépales, tiges verticales, vertes, entre-nœuds jusqu’à 10 centimètres, stipules naviculaires caduques, charnues, verdâtres, feuilles asymétriques, transversalement elliptiques, brillantes, face supérieure vert foncé avec trichomes glandulaires, revers des feuilles pourpre avec trichomes glandulaires denses, base cordé, apex acuminé, bords dentelés, inflorescence de 15 centimètres de long, érigée, à 8 branches, pouvant porter 560 fleurs blanches de 5 millimètres, légèrement aromatiques, à 4 tépales pour les mâles, 5 tépales pour les femelles, capsule elliptiques pendantes avec trois ailes identiques.

Dans l’herbier de Kew, parmi les planches recueillies par Riedel et provenant de localités différentes identifié comme B. sylvestris, il a été mis en évidence la présence de deux espèces distinctes, une branche qui a des fruits et plusieurs feuilles séparées, appartient à B. arborescens, récolté à Vila Rica, dans le Minas Gerais (Riedel, 1456), et l’autre, à inflorescence, est l’isotype B. sylvestris, récolté à Vila Rica (Riedel 863). Si l’on souhaite encore trouver une excuse à L. B. Smith et C. D. Wasshausen, on pensera que là est la source de leur erreur.

Begonia sylvestris ressemble à B. arborescens, B. hookeriana et B. lunaris, avec lesquels il partage des similitudes en ce qui concerne la taille de la plante, la forme du limbe et l’expiration des stipules.
Begonia sylvestris peut être confondu avec B. arborescens s’il ne porte pas de fruits. Cependant, B. sylvestris présente des feuilles asymétriques transversalement elliptiques, avec un degré d’asymétrie variant en fonction de la taille du lobe basal, une face supérieure avec des trichomes glandulaires microscopiques, des nœuds sans anneau distaux et des stipules et des pétioles puberuleux alors que B. arborescens a des feuilles obovales symétriques, la la face supérieure avec des trichomes simples, des nœuds distaux avec un anneau de trichomes simples, des stipules avec les nervures principales poilues, des pétioles pubéruleux dans la partie distale et des extrémités glabres. Cependant, lorsqu’il est observé dans son habitat naturel, B. sylvestris peut facilement être différencié de B. arborescens en raison de son port plus délicat, de la couleur rouge sang du dessous des feuilles et les fruits plus gros.
Begonia sylvestris partage avec B. lunaris la forme transversalement elliptique des feuilles. Cependant, il se distingue facilement de B. lunaris par la forme et la longueur des stipules (naviculaire par rapport à une forme oblongue à triangulaire), les capsules elliptiques transversales (vs. elliptiques) et les ailes plates (vs. inflexes).
Begonia sylvestris partage avec B. hookeriana la forme transversalement elliptique des fruits, mais B. hookeriana possède des trichomes étoilés (par rapport aux trichomes simples et glandulaires).

The plant was discovered in Brazil by Ludwig Riedel (1790-1861) in a place he designates as Villa Rica.
The species was named and described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 140.
In 1984, Lyman B. Smith and Dieter C. Wasshausen explained that certain species of Begonia were only synonyms according to them in Notes on Begoniaceae III published in Phytologia, volume 54, number 7, pages 465 to 473, as in their usually they wrote that B. sylvestris was synonymous with Begonia arborescens without justifying this taxonomic decision, contrary to what is generally adopted for other taxa.
During research in a protected area of the Rio de Janeiro Atlantic Forest, a species with morphological affinities was observed with Begonia arborescens Raddi, B. hookeriana Gardn. and B. lunaris E. L. Jacques. After having thought that this species was new in the Atlantic forest, the analysis of specimens of all the pairs associated with the above species, as well as the type of nomenclature of B. sylvestris A.DC., made it possible to elucidate the question.
Eliane de Lima Jacques published in 2010 in Rodriguesia number 61 (Sup.): S61-S65 an article entitled Rehabilitation of Begonia sylvestris (Begoniaceae), this article aims to contribute to the taxonomy of the family of begoniaceae in rehabilitating Begonia sylvestris in the species category, providing a more detailed description and illustrating the taxon.
Erect shrub, 1 meter high, presence of cystolites, better visualized in hyaline structures, such as bractoles and tepals, vertical stems, green, internodes up to 10 centimeters, caducous navicular stipules, fleshy, greenish, leaves asymmetrical, transversely elliptical, shiny, dark green upper surface with glandular trichomes, reverse of purple leaves with dense glandular trichomes, cordate base, acuminate apex, serrated edges, inflorescence 15 cm long, erect, 8-branched, capable of bearing 560 white flowers 5 millimeters, slightly aromatic, with 4 tepals for males, 5 tepals for females, elliptical pendulous capsule with three identical wings.

In the Kew herbarium, among the planks collected by Riedel and from different localities identified as B. sylvestris, it has been demonstrated the presence of two distinct species, one branch that has fruits and several separate leaves, belongs to B. arborescens, collected at Vila Rica, Minas Gerais (Riedel, 1456), and the other, inflorescence, is the isotype B. sylvestris, harvested at Vila Rica (Riedel 863). If one still wishes to find an excuse for L. B. Smith and C. D. Wasshausen, one will think that there is the source of their error.
Begonia sylvestris resembles B. arborescens, B. hookeriana, and B. lunaris, with which it shares similarities in plant size, leaflet shape, and stipule expiration.
Begonia sylvestris can be confused with B. arborescens if it does not bear fruit. However, B. sylvestris has transversely elliptic asymmetric leaves, with a degree of asymmetry varying with basal lobe size, an upper surface with microscopic glandular trichomes, distal ringless nodes and stipules and puberulous petioles. B. arborescens has symmetrical obovate leaves, the upper side with simple trichomes, distal nodes with a ring of simple trichomes, stipules with hairy main veins, pubescent petioles in the distal portion, and hairless extremities. However, when observed in its natural habitat, B. sylvestris can easily be distinguished from B. arborescens because of its more delicate habit, the blood-red color of the underside of the leaves and the larger fruits.
Begonia sylvestris shares with B. lunaris the transversely elliptic shape of the leaves. However, it is easily distinguished from B. lunaris by the shape and length of the stipules (navicular with respect to an oblong to triangular shape), transverse elliptical capsules (vs. elliptical) and flat (vs. inflexed) wings.
Begonia sylvestris shares with B. hookeriana the transversely elliptic shape of the fruits, but B. hookeriana has stellate trichomes (compared to simple and glandular trichomes).

 

 

Section Astrothrix

Section Astrothrix Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Herbes rhizomateuses rampantes, vivaces, avec un indumentum de poils étoilés. Stipules persistantes. Feuilles alternes, basifixes ou peltées, limbe sous-symétrique ou asymétrique, nervures palmées. Inflorescence axillaire, thyrsoïde, protandre, bractées décidues ou persistantes. Fleurs mâles: avec 4 segments de périanthe libres; étamines 20 à 50, filaments fusionnés sur moins de la moitié de leur longueur ou libres de la base (B. espiritosantensis), anthères obovales, déhiscence par des fentes latérales, connectif non en saillie ou légèrement en saillie. Fleurs femelles: bractéoles absentes ou 2 à la base de l’ovaire, avec 5 à 6 segments de périanthe libres; ovaire et fruit à 3 ailes, ailes inégales, à 3 locules, placentas axiles, bifides, portant des ovules sur les deux faces; styles 3, base libre, papilles bifides et stigmatiques dans une bande torsadée une fois. Fruit une capsule.

B. bullatifolia L. Kollmann (Brésil) Espèce décrite en 2009 par Ludovic Jean Charles Kollmann dans Candollea 64(1) page 118, figure 1. Rosette de feuilles arrondies, vert plus ou moins clair, au limbe gaufré comme couvert de sortes de bulles, revers pubescent, s’élevant 10 à 15 centimètres, fleurs au dessus du feuillage, blanches.

B. espiritosantensis E .L . Jacques & Mamede (Brésil) Espèce décrite en 2004 par Eliane de Lima Jacques et Maria Candida Henrique Mamede dans Brittonia 56 page 78. Plante rhizomateuse, feuilles peltées, cordiformes, inflorescences de fleurs rose carmin. Plante endémique dont on ne connait que trois stations dans l’état de Espirito Santos.

B. fragae L.Kollmann & Peixoto (Brésil) Espèce décrite en 2012 par Ludovic Jean Charles Kollmann et Ariane Luna Peixoto dans Candollea, 67(1) pages 59 à 65. Rosettes de feuilles en forme de cœur couvertes de poils épars, inflorescence portée par un long pédoncule.

B. leopoldinensis L. Kollmann (Brésil) Espèce décrite en 2009 par Ludovic Jean Charles Kollmann dans Candollea 64(1) page 118, figure 1. Rosette de feuilles arrondies, vert plus ou moins clair, au limbe couvert de poils épars, s’élevant 10 à 15 centimètres, fleurs au dessus du feuillage, blanches.

B. santos-limae Brade (Brésil) Espèce décrite en 1943 par Alexander Curt Brade (1881-1971) dans Arquivos do Servico Florestal 2, page 23, planche 5. Plante à rhizome rampant, grandes feuilles peltées arrondies de 20 à 30 centimètres, au revers rougeâtre, densément velues sur les deux faces, inflorescence de fleurs blanches au dessus de la plante.

Begonia fragae L. Kollmann & Peixoto. A. Habit ; B. Transversal view of the petiole ; C. Stellate trichome, dorsal view ; D. Stipule flattened, front view ; E. Basal bract ; F. Apical bract ; G. Staminate flower, sepals (1), petals (2) ; H. Stamens, left dorsal view, right lateral view ; I. Pistillate flower, sepals (1), petals (2) ; J. Styles, above ventral view, below dorsal view ; K. Fruit ; L. Seed. [Kollmann & al. 11530] [Drawn by L. J.-C. Kollmann]

Section Astrothrix Moonlight, sect. nov. TAXON 67 (2) • April 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Acaulescent, rhizomatous herbs, perennial, with an indumentum of stellate hairs. Stipules persistent. Leaves alternate, basifixed or peltate, blade subsymmetrical or asymmetrical, veins palmate. Inflorescence axillary, thyrsoid, protandrous, bracts deciduous or persistent. Male flowers: with 4 free perianth segments; stamens 20 to 50, filaments fused for less than half their length or free to the base (B. espiritosantensis), anthers obovate, dehiscing via lateral slits, connective not projecting or slightly projecting. Female flowers: bracteoles absent or 2 at the base of the ovary, with 5 to 6 free perianth segments; ovary and fruit with 3 wings, wings unequal, 3-locular, placentas axile, bifid, bearing ovules on both surfaces; styles 3, free to base, bifid, stigmatic papillae in a once spirally twisted band. Fruit a capsule.

B. bullatifolia L. Kollmann (Brazil) Species described in 2009 by Ludovic Jean Charles Kollmann in Candollea 64 (1) page 118, figure 1. Rosette of rounded leaves, more or less light green, with an embossed limb covered with kinds of bubbles , pubescent reverse, growing 10 to 15 centimeters, flowers above the foliage, white.

B. espiritosantensis E.L. Jacques & Mamede (Brazil) Species described in 2004 by Eliane de Lima Jacques and Maria Candida Henrique Mamede in Brittonia 56 page 78. Rhizomatous plant, peltate leaves, cordiform, inflorescences of carmine pink flowers. Endemic plant of which we know only three stations in the state of Espirito Santos.

B. fragae L.Kollmann & Peixoto (Brazil) Species described in 2012 by Ludovic Jean Charles Kollmann and Ariane Luna Peixoto in Candollea, 67 (1) pages 59 to 65. Rosettes of heart-shaped leaves covered with scattered hairs, inflorescence by a long peduncle.

B. leopoldinensis L. Kollmann (Brazil) Species described in 2009 by Ludovic Jean Charles Kollmann in Candollea 64 (1) page 118, figure 1. Rosette of rounded leaves, more or less light green, with limb covered with scattered hairs, growing 10 to 15 centimeters, flowers above the foliage, white.

B. santos-limae Brade (Brazil) Species described in 1943 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in Arquivos do Servico Florestal 2, page 23, plate 5. Plant with creeping rhizome, large rounded pelt leaves of 20 to 30 centimeters, on the reverse side reddish, densely hairy on both sides, inflorescence of white flowers above the plant.