Begonia abbottii

La plante a été découverte par Emery Clarence Leonard le 26 mai 1920 à proximité de sources près de Furcy un petit village dans les montagnes à une cinquantaine de kilomètres de Port au Prince, en Haïti (Hispaniola Island).

L’espèce a été décrite en 1922 par le botaniste allemand Ignaz Urban (1848-1931) dans Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis 18, page 192.
Son épithète spécifique a été choisie en hommage au naturaliste et collectionneur américain William Louis Abbott (1860-1936) qui avait accompagné Leonard lors de l’expédition de 1920.
Cette espèce fait partie de la section Begonia.

Buisson aux tiges dressées, ramifiées, stipules ovales acuminées, feuilles aux longs pétioles (7 à 10 millimètres) ovales elliptiques à ovales lancéolées, aux bords inégalement crénelés, inflorescences de fleurs blanc teintées de pourpre rouge en mai – juin.

L’espèce est menacée par la déforestation comme on peut le voir sur la photo récente ci-dessous du site de la redécouverte de cette espèce le 2 mars 1933 par David Fairchild.

Je n’ai jamais vu cette espèce en culture, et je ne l’ai pas trouvée répertoriée dans les collections de Jardins Botaniques.

J’ai trouvé cette espèce par hasard, dans une bourse d’échange, faussement étiquetée par un voyageur de retour des Caraïbes.

The plant was discovered by Emery Clarence Leonard on May 26, 1920 on the sources near Furcy a small village in the mountains about fifty kilometers from Port au Prince, Haiti (Hispaniola Island).
The species was described in 1922 by the German botanist Ignaz Urban (1848-1931) in Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis 18, page 192.
His specific epithet was chosen in honor of the American naturalist and collector William Louis Abbott (1860-1936) who accompanied Leonard on the 1920 expedition.
This species is part of the section Begonia.
Bush with upright stems, branched, ovate stipules acuminate, leaves with long petioles (7 to 10 millimeters) ovate elliptical to ovate lanceolate, with irregularly crenated margins, white flowers inflorescences tinged with red purple in May – June.
The species is threatened by deforestation as can be seen in the recent photo below of the site of the rediscovery of this species March 2, 1933 by David Fairchild.
I have never seen this species in cultivation, and I have not found it listed in the Botanical Gardens collections.
I found this species by chance, in a stock exchange, falsely labeled by a traveler back from the Caribbean.

 

 

Begonia acutifolia

La plante a été découverte à la Jamaïque par Julius Philip Benjamin von Rohr (1737–1793) sur le « montibus coeruleus » (montagne bleue).

L’espèce a été décrite et dénommée Begonia acuminata Dryand. dans Transactions of the Linnean Society of London volume 1, page 166, planche 14, figures 5 et 6, par Jonas Carlson Dryander (1748-1810) en 1791, puis en 1843 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Curtis’s Botanical Magazine numéro 69, planche 4025.

Elle a été dénommée Begonia acutifolia Jacq. et décrite en 1787 par le botaniste néerlandais Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) dans Collectanea ad botanicam, chemiam, et historiam naturalem spectantia, cum figuris volume 1, page 128.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
L’épithète spécifique, signifie « à lobe aiguisé », en référence au feuillage en forme de faux.

Ne pas confondre avec :
Begonia acutifolia Sw.later homonym, non Jacq. qui est : Begonia jamaicensis A.DC.
Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. qui est : Begonia dentatiloba A.DC.

Plante érigée aux tiges plutôt robustes, charnues, rougeâtres, ayant quelques poils vernis épars, formant un buisson ramifié d’une hauteur de 90 à 100 centimètres. Feuilles sur des pétioles courts et arrondis, longues de deux ou trois centimètres, succulentes, très obliques ou, en d’autres termes, semi-cordato-ovées, hispides, tressées au niveau des nervures, acuminées, lobées et aux bords inciso-serrés, pédoncules axillaires, plus longs que les feuilles, hispides, portant trois ou cinq fleurs, les mâles à quatre pétales blancs, deux grandes et aigus, deux obtus plus petits, fleurs femelles à cinq pétales blancs, fruits avec une grande et deux petites ailes membraneuses.

Cette espèce a été utilisée pour créer deux cultivars, aujourd’hui probablement disparus :
B. ‘Carolinae’ créé en 1956 suite à un croisement avec B. ‘Carmen’
B. ‘Legia’ créé en Belgique par Leod, jardinier du Jardin Botanique de Liege, en 1936, après un croisement avec Begonia minor.

Multiplication par semis ou boutures de tiges foliées.

The plant was discovered in Jamaica by Julius Philip Benjamin von Rohr (1737-1793) on the « montibus coeruleus » (blue mountain).
The species has been described as Begonia acuminata Dryand. in Transactions of the Linnean Society of London Volume 1, page 166, Plate 14, Figures 5 and 6, by Jonas Carlson Dryander (1748-1810) in 1791, then in 1843 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Curtis’s Botanical Magazine Number 69, plate 4025.
It has been named Begonia acutifolia Jacq. and described in 1787 by the Dutch botanist Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) in Collectanea ad botanicam, chemiam, and historiam naturalem spectantia, cum figuris volume 1, page 128.
The species is part of the section Begonia.
The specific epithet means « sharp lobe », in reference to the fake foliage.
Not to be confused with:
Begonia acutifolia Sw.later homonym, non Jacq. which is: Begonia jamaicensis A.DC.
Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. which is: Begonia dentatiloba A.DC.
Erect plant with stems rather robust, fleshy, reddish, with some scattered varnished hairs forming a branched bush with a height of 90 to 100 centimeters. Leaves on petioles short and rounded, two or three centimeters long, succulent, very oblique or, in other words, semi-cordato-ovate, hispid, braided at the level of the veins, acuminate, lobed and with inciso-tight edges axillary peduncles, longer than leaves, hispid, bearing three or five flowers, males with four white petals, two large and treble, two smaller obtuse, female flowers with five white petals, fruit with one large and two small wings membranous.
This species has been used to create two cultivars, probably extinct today:
B. ‘Carolinae’ created in 1956 following a cross with B. ‘Carmen’
B. ‘Legia’ created in Belgium by Leod, gardener of the Botanical Garden of Liege, in 1936, after a cross with Begonia minor.
Propagation by seedling or cuttings of foliated stems.

 

Begonia alchemilloides

Espèce découverte dans le Minas Gerais, un état dans le sud-est du Brésil, par Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) dans la région de Minas Gerais sans plus de précision sur l’endroit et la date de la découverte. Puis, par Auguste François Marie Glaziou (1828-1906 ) en janvier 1893 dans la Serra Daurada dans des fentes dans la roche. 

Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 125.
L’épithète spécifique signifie « qui ressemble à l’alchemille » et on peut encore trouver cette espèce sous son synonyme obsolète Begonia leptophylla Taub.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

C’est une petite plante tubéreuse aux habitudes saxatiles, elle pousse dans la nature dans les failles de rochers, sur les parois rocheuses, dans les amas de pierres à l’ombre et humides.

Plante d’altitude qui apprécie une hygrométrie importante mais des températures comprises entre 20 et 26 °C, ses habitudes saxatiles, la nécessité d’un bon drainage et d’un repos bien marqué en font une plante assez délicate en culture.

La multiplication par semis reste la meilleure solution.

 

Species discovered in Minas Gerais, a state in southeastern Brazil, by a man named Martius s.n. without further details as to the place and date of the discovery. Then, by A. Glaziou, in January 1893 in the Serra Daurada in cracks in the rock.
Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner, then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle, when he wrote his Mémoire sur le Famille des Bégoniacées in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 11, page 127.
The specific epithet, alchemilloides, means « which resembles the alchemilla » and one can still find this species under its obsolete synonym Begonia leptophylla Taub.
It is a small tuberous plant with saxatile habits, it grows in nature in the faults of rocks, on the rock walls, in the clumps of stones in the shade and damp.
An altitude plant that appreciates a high humidity but temperatures between 20 and 26 ° C, its saxatile habits, the need for good drainage and a well marked rest make it a rather delicate plant in culture.
Seedling propagation is the best solution.

Peter Moonlight et Begonia alchemillioides dans un canyon près de Delfinopolis au Brésil

 

Begonia barahonensis

La plante a été découverte par Hans Freiherr von Türckheim en janvier 1910 à 600 mètres d’altitude, à la lisère d’une forêt proche de Mariel dans la province de Barahona en République Dominicaine.

L’espèce a été décrite en 1911 comme Begonia plumieri var. barahonensis par Otto Eugen Schulz (1874-1936), puis élevée au rang d’espèce en 1922 par Ignaz Urban (1848-1931)  dans Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis volume 18, page 193.

Elle aurait également été mentionné en 1821 par Georg Joseph Kame et Ernst Gottlieb von  Steudel dans Nomenclator Botanicus (Steudel) volume 1, page 104, mais je n’ai jamais trouvé cette référence.
L’épithète spécifique fait référence à la province dont la plante est endémique.
Cette espèce appartient à la section Begonia.

La seule reproduction de cette espèce en culture date de 1981, dans le Begonias : The Complete Reference Guide par Mildred Thompson.

The plant was discovered by Hans Freiherr von Türckheim in January 1910 at 600 meters above sea level, on the edge of a forest near Mariel in the province of Barahona in the Dominican Republic.
The species was described in 1911 as Begonia plumieri var. barahonensis by Otto Eugen Schulz (1874-1936), then elevated to the rank of species in 1922 by Ignaz Urban (1848-1931) in Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis volume 18, page 193.
It would also have been mentioned in 1821 by Georg Joseph Kame and Ernst Gottlieb von Steudel in Nomenclator Botanicus (Steudel) volume 1, page 104, but I have never found this reference.
The specific epithet refers to the province whose plant is endemic.
This species belongs to the section Begonia.
The only breeding of this species in cultivation dates from 1981, in the Begonias: The Complete Reference Guide by Mildred Thompson.

Begonia cubensis

L’espèce a été décrite par Justus Carl Hasskarl, dans Hortus Bogoriensis descriptus, page 542, publié en 1858.

Justus Carl Hasskarl (1811-1894), est un explorateur et botaniste néerlandais, qui séjourna à Java et au Pérou. Il n’a laissé aucune indication sur les origines de la découverte de cette espèce qui appartient à la section Begonia et dont l’épithète spécifique signifie « de Cuba » dont la plante est une espèce endémique.
Toutefois, il existe dans les herbiers (Ref : MO-770274)  une plante qui avait été récoltée par  Jean Jules Linden (1817-1898), en 1843 ou 1844.
Postérieurement à la publication de cette espèce, Charles (Carlos) Wright (1811-1855) a également découvert cette espèce à l’est de Cuba, entre janvier et juillet 1859.

C’est un buisson ramifié de 90 à 120 centimètres, aux feuilles vert vif, légèrement dentées, brillantes et glabres. Bouquets de fleurs blanches de mars à juillet.

Multiplication par boutures de tiges feuillées.
Je cultive cette espèce obtenue auprès de Franck Durand, du Jardin Exotique de Cosy Home.

The species has been described by Justus Carl Hasskarl, in Hortus Bogoriensis descriptus, page 542, published in 1858.
Justus Carl Hasskarl (1811-1894), is a Dutch explorer and botanist, who lived in Java and Peru. It left no indication as to the origins of the discovery of this species, which belongs to the Begonia section and whose specific epithet means « de Cuba », whose plant is an endemic species.
However, there is a herbarium (Ref: MO-770274) that was harvested by Jean Jules Linden (1817-1898), in 1843 or 1844.
Subsequent to the publication of this species, Charles (Carlos) Wright (1811-1855) also discovered this species east of Cuba, between January and July 1859.
It is a branched bush of 90 to 120 centimeters, with bright green leaves, slightly toothed, shiny and glabrous. Bouquets of white flowers in March to July.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
I grow this species obtained from Franck Durand, from the Exotic Garden of Cozy Home.

Begonia decandra

La plante a été découverte à Porto Rico par José Antonio Pavón (1754-1844).
Endémique de Porto Rico que l’on rencontre en altitude, sur des karsts du nord (Río Abajo), la Cordillère centrale, la Cordillère orientale, la Sierra de Cayey, la vallée de Caguas et la Sierra de Luquillo, entre 200 et 1 300 mètres.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) d’après les travaux de J. A. Pavón dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 288.
L’épithète spécifique signifie « comptant dix étamines ».
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Synonymes :
Begonia decandra Sessé & Moç.later homonym, non Pav. ex A.DC.
Begonia portoricensis A.DC.
Nom communs : Begonia de poeta, Begonia nativa, Corazón de poeta.

Arbuste ramifié de 30 centimètres, tiges rougeâtres, feuilles asymétriques, allongées, vert clair, dentées et dentelés, grandes fleurs avec 4 tépales blancs.

The plant was discovered in Puerto Rico by José Antonio Pavón (1754-1844).
Endemic to Puerto Rico, found at altitude, on northern karsts (Río Abajo), Central Cordillera, Eastern Cordillera, Sierra de Cayey, Caguas Valley and Sierra de Luquillo, between 200 and 1,300 meters.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) according to the work of J. A. Pavón in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 288.
The specific epithet means « with ten stamens ».
The species is part of the section Begonia.
Synonyms:
Begonia decanded Sessé & Moç.later homonym, no Pav. ex A.DC.
Begonia portoricensis A.DC.
Common names: Begonia de poeta, Begonia nativa, Corazón de poeta.
30 cm branched shrub, reddish stems, asymmetrical leaves, elongated, light green, toothed and serrated, large flowers with 4 white tepals.

Aquarelle de Lord Nathaniel Britton, flore populaire de Porto Rico, Flora Borinqueña.

Begonia descoleana

Ce bégonia est originaire d’Argentine où il a été découvert par Cornelius Osten (1863–1936), le 9 septembre 1915 dans la région de Misiones, à Iguazú « in silva primaeva super saxa humida muscosa« .

L’espèce a été décrite et illustrée en 1950 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Lilloa N° 23, page 143, figure 1 dans un article titré « Una nueva begonia argentina« . L’épithète spécifique est un hommage au botaniste argentin Horacio Raul Descole (1910-1984) – voir une brève biographie en bas de page.
Depuis, on l’a également découvert au Brésil : à Santa Catarina, en 1957 (Lyman B. Smith & Roberto M. Klein) et à Rio Grande do Sul en 1992 (Ronaldo Wasum & al.).
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

C’est une plante de la forêt tropicale qui affectionne les berges de rivières.

Touffe herbacée formant un petit buisson au tiges allongées, feuilles glabres, cordiformes, vert clair, fleurs blanches en bout des tiges.

Je cultive plusieurs formes locales de cette espèce :
Begonia descoleana f. de Rio do Rastro au Brésil
Begonia descoleana f. de São Marcos au Brésil

Multiplication par semis ou bouture de tiges feuillues.

This begonia is native to Argentina where it was discovered by Cornelius Osten (1863-1936), September 9, 1915 in the area of Misiones, in Iguazú « in silva primaeva super saxa humida muscosa« . The species was described and illustrated in 1950 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Lilloa No. 23, page 143, Figure 1. The specific epithet descoleana is a tribute to the botanist Argentinian Horacio Raul Descole (1910-1984).
Since then, it has also been discovered in Brazil: in Santa Catarina, in 1957 (Lyman B. Smith & Roberto M. Klein) and in Rio Grande do Sul in 1992 (Ronaldo Wasum & et al.).
It is a plant of the rainforest that affects the banks of rivers.
Herbaceous clump forming a small bush with elongate stems, glabrous leaves, cordiformes, light green, white flowers at the tips of the stems.
Multiplication by sowing or cutting leafy stems.

 

Notes :
Cornelius Osten (11 Février 1863, Brême – 6 Septembre 1936, Montevideo) est né en Allemagne où il a reçu une éducation classique en langues anciennes et modernes, en sciences et en géographie. En 1896, c’est-à-dire à 33 ans, il émigra en Uruguay où il devint homme d’affaires. Il a consacré une part importante de ses revenus à la science, et en particulier à la botanique.
A Montevideo, il a rencontré José Arechavaleta, directeur du Muséum et il a commencé sa collection de plantes qui est devenue l’une des plus importantes de la région de La Plata. Au cours de ses expéditions en Argentine, au Brésil, au Paraguay, et à travers l’Uruguay, il a collecté de nombreuses plantes et a rencontré des botanistes célèbres comme Emil Hassler, Teodoro Rojas, Wilhelm Herter. Juste avant son décès, il légua son gigantesque herbier (23000 plantes) au Museo de Ciencias Naturales de Montevideo.
Horacio Raul Descole (6 Février, 1910 – 7 Février 1984) naturaliste argentin, fut le recteur de l’Université nationale de Tucuman. En raison de son engagement en faveur des idées de Peron, il fut écarté de sa chaire par le dictateur Pedro Eugenio Aramburu en 1955, et comme beaucoup d’universitaires, pour sauver sa vie, il fut obligé de s’exiler, et partir pour Rancagua, au Chili. En 1973, après être retourné à l’université en tant que recteur pour la deuxième fois, il est également nommé directeur de l’Institut Lillo. Il a favorisé la création de l’actuel parc Sierra San Javier, qui couvre les 14 000 ha de la chaîne de montagnes du même nom. A la fin de 1976, le gouvernement militaire a mis fin à toutes ses fonctions à l’université.

Begonia descoleana f. de São Marcos

São Marcos est une localité du sud du Brésil à 160 km au nord de Porto Alegre, dans un point privilégié de la Serra Gaúcha. L’altitude moyenne est entre 750 et 800 mètres.
La région est sous l’influence du climat doux océanique.

Les plantes de cette forme locale que je cultive, sont issues de semis de graines achetées chez Brazil plants.
Je ne possède aucune information supplémentaire sur les spécificités de cette forme locale qui pourrait correspondre au type de plante récolté près de Rio Grande do Sul le 19 novembre 1992 par Ronaldo Wasum et son équipe à l’altitude de 700 mètres.

D’après mes observations, le feuillage est plus large et sombre que celui du type, avec une tache rouge à l’apex des feuilles, et des ombres rouges sur le revers. La bordure des feuilles est régulièrement crénelée.

São Marcos is a town in southern Brazil 160 km north of Porto Alegre, in a privileged point of Serra Gaúcha. The average altitude is between 750 and 800 meters.
The region is under the influence of the mild oceanic climate.
The plants of this local form that I cultivate, come from seeds seedlings bought from Brazil plants.
I do not have any additional information on the specificities of this local form which could correspond to the type of plant harvested near Rio Grande do Sul on November 19, 1992 by Ronaldo Wasum and his team at an altitude of 700 meters.

Begonia domingensis

La plante a été découverte en février 1859 près de Saint-Domingue par Georg Friedrich von Jaeger (1785-1866), à l’altitude de 1190 mètres.

Elle a été dénommé et décrite dès la même année 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 124.
L’épithète spécifique signifie « de Saint-Domingue », en référence à la capitale où la pante a été collectée.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Ce bégonia est originaire de République Dominicaine et de Haïti.
Il a été répertorié un temps comme Begonia U170.

Il existe deux sous-espèces :
Begonia domingensis var. domingensis
Begonia domingensis var. oligostemon Urb.

Arbuste de taille moyenne, bien ramifié, plutôt étalé, à petites petites feuilles lisses, arrondies et coriaces vert vif à gris-vert selon l’intensité de la lumière, fleurs roses et blanches, parfumées très inhabituelles qui recouvrent la plante pendant l’hiver.

Facile à cultiver s’il n’est pas trop arrosé. Cette plante de petite taille est agréable en paniers suspendus.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.
Il est surnommé ‘Peanut Brittle‘ (Begonia cacahuète) par les américains.

Il a été utilisé par Brad Thompson pour créer deux cultivars : B. ‘Last Tango’ en 2004 et B. ‘Little Tango’ en 2012.

The plant was discovered in February 1910 near Santo Domingo by Georg Friedrich von Jaeger (1785-1866), at an altitude of 1190 meters.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles ; Botanique, Series 4 11: 124.
The specific epithet means from Santo Domingo, in reference to the capital where the pante was collected.
The species is part of the section Begonia.
This begonia comes from the Dominican Republic and Haiti.
It has been listed a time as Begonia U170.

There are two subspecies:
Begonia domingensis var. domingensis
Begonia domingensis var. oligostemon Urb.
Medium-sized shrub, well branched, rather spreading, with small smooth, rounded, leathery leaves bright green to gray-green depending on the intensity of the light, pink and white flowers, very unusual scents that cover the plant during the winter .
Easy to grow if it is not too watered.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
It is nicknamed ‘Peanut Brittle’ by the Americans (see bellow).
It was used by Brad Thompson to create two cultivars: B. ‘Last Tango’ in 2004 and B. ‘Little Tango’ in 2012.

 

Begonia domingensis var. oligostemon

Plante découverte par le Père Miguel Domingo Fuertes Lorén (1871-1926), à Saint Domingue dans la province de Barahona.

Variété décrite par Ignaz Urban (1848-1931) en 1922 dans Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis 18, pages 192 et 193.

 

 

 

Bibliographie :
J. Fuertes Marcuello, 1990, « El Naturalista Aragonés Miguel Fuertes Loren« , Boletín de la Real Sociedad Española de Historia Natural (Actas), 86: 17-23.
« Un botánico aragonés prácticamente desconocido: el padre Miguel Fuertes Loren, darocense« , Congrès de botanique en hommage à Francisco Loscos Bernal (Samper de Calanda), Teruel, 2000, p. 233-251.
Catálogo de plantas colectadas por el padre Fuertes