Begonia plumieri

En 1753 il semble que cette même plante avait déjà été nommée B. obliqua Linnaeus var. epsilon Linnaeus, Species Plantarum tome II page 1056, mais je ne sais pas sur quelles bases.

La plante a été découverte à peu de temps d’intervalle à Saint-Domingue par le père Miguel Domingo Fuertes Lorén (1871-1926) dans les montagnes près de Barahona à l’altitude de 1000 mètres environs, en août 1910 et, la même année tout près du même endroit à Maniel près de Barahona par Hans Freiherr von Türckheim (1853-1920) à 600 mètres d’altitude. C’est pourquoi nous avons deux syntypes de cette espèce.

Pendant un temps, la plante a été considérée comme Begonia domingenis A.DC.

Puis, il a été décrit en 1864 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1page 295, à la suite des travaux de Karl Sigismund Kunth (1788-1850) qui l’avait dédié au père Charles Plumier (1646-1704).
Ce bégonia est originaire des Grandes Antilles.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Il existe deux variétés :
Begonia plumieri var. barahonensis O.E. Schulz (Désormais Begonia barahonensis O.E. Schulz)
Begonia plumieri var. plumieri

Vous l’aurez compris, Begonia barahonensis O.E. Schulz, Begonia domingensis A.DC., et Begonia plumieri A.DC., sont des plantes très proches d’aspect, originaires des mêmes régions et qui prêtent donc souvent à confusion. Il est très difficile, dans la nature ou en culture de les différencier si l’on n’est pas en présence des trois espèces.

Arbuste de taille moyenne, bien ramifié, plutôt étalé, à petites petites feuilles lisses, arrondies et coriaces vert vif à gris-vert selon l’intensité de la lumière, fleurs roses et blanches, parfumées très inhabituelles qui recouvrent la plante pendant l’hiver.

Craint les excès d’humidité lié au froid.
Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

In 1753 it seems that this same plant had already been named B. obliqua Linnaeus var. epsilon Linnaeus, Species Plantarum Volume II page 1056, but I do not know on what basis.
The plant was discovered in Santo Domingo at short notice by Father Miguel Domingo Fuertes Lorén (1871-1926) in the mountains near Barahona at an altitude of 1000 meters, in August 1910 and, the same year near the same place in Maniel near Barahona by Hans Freiherr von Türckheim (1853-1920) at 600 meters above sea level. This is why we have two syntypes of this species.
For a time, the plant was considered Begonia domingenis A.DC.
Then, it was described in 1864 by Alphonse Pyrame of Candolle (1806-1893) in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1 page 295, following the works of Karl Sigismund Kunth (1788-1850) who had dedicated it to Father Charles Plumier (1646-1704).
This begonia comes from the Greater Antilles.
The species is part of the section Begonia.
There are two varieties:
Begonia plumieri var. barahonensis O.E. Schulz (Now Begonia barahonensis O.E. Schulz)
Begonia plumieri var. plumieri
You will understand, Begonia barahonensis O.E. Schulz, Begonia domingensis A.DC., and Begonia plumieri A.DC., are closely related plants originating from the same regions and are therefore often confusing. It is very difficult in nature or in culture to differentiate them if one is not in the presence of the three species.
Medium-sized shrub, well branched, rather spreading, with small smooth, rounded, leathery leaves bright green to gray-green depending on the intensity of the light, pink and white flowers, very unusual scents that cover the plant during the winter .
Fear excess humidity due to cold.
Multiplications by seedling or cuttings of leafy stems.

Begonia pluvialis

La plante a été découverte le 11 avril 1968 par Gert G. Hatschbach à Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (sur des blocs de granit) entre 50 et 100 mètres d’altitude, dans l’état de Parana.

L’espèce a été décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997) dans Selbyana volume 20, numéro 1, pages 22 à 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
L’épithète spécifique signifie pluvial (de la forêt pluviale) en référence à l’habitat de l’espèce.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Herbe terrestre ou rupicole. Tige dressée, ovales à très larges, ciliées, pétioles de 10 à 24 centimètres de long, recouverts d’une épaisse couche de trichomes squameux bifides, feuilles très largement ovales à elliptiques, entières, asymétriques, à base lobée, cordées, trichomes squameux des deux côtés, plus densément sur la face inférieure, fleurs à 2 sépales, subcirculaires à ovales larges, capsules glabres, ailes inégales, la plus grande aile triangulaire ascendant.

Begonia pluvialis se caractérise par des trichomes squameux simples à bifides, à limbes très largement ovales à largement elliptiques (Fig. 12o), à stipules ovoïdes à triangulaires ovales à très larges (Fig. 12n) et à des sommets de 46 à 68 cm de long. Il ressemble à Begonia scharffii Hook. f., dont il ne se distingue que par des capsules aux ailes inégales (Fig. 12m) (vs corniculée).

The plant was discovered on April 11, 1968 by Gert G. Hatschbach in Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (on granite blocks) between 50 and 100 meters above sea level, in the state from Parana.
The species was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), following the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997) in Selbyana Volume 20, Number 1, pages 22 to 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
The specific epithet means rainfed (of the rainforest) in reference to the habitat of the species.
The species is part of the section Pritzelia.
Terrestrial or rupicolous grass. Stem erect, ovate to very broad, ciliate, petioles 10 to 24 cm long, covered with a thick layer of squamous bifid trichomes, leaves largely ovate to elliptic, entire, asymmetrical, lobate base, cordate, squamous trichomes two sides, more densely on the underside, flowers with 2 sepals, subcircular to oval wide, glabrous capsules, unequal wings, the largest ascending triangular wing.
Begonia pluvialis is characterized by simple to bifid squamous trichomes, with widely ovate to broadly elliptical limbs (Fig. 12o), with ovoid to triangular oval to very broad stipules (Fig. 12n) and 46 to 68 cm highs. long. It looks like Begonia scharffii Hook. f., of which it is distinguished only by capsules with unequal wings (Fig. 12m) (vs corniculate).

Begonia polilloensis

Plante découverte le 18 juin 1962 à Réal, sur l’île de Luzon, province de Quezon aux Philippines à près de 600 mètres d’altitude par Martin Lagrimas (découverte attribuée à Christopher Kilanga Ruffo).

L’espèce a été dénommée et décrite en 2004 par Mark C. Tebbitt dans Edinburgh Journal of Botany numéro 61(2-3), page 99 (dans un article titré Three new species and a new subspecies of Begonia (Begoniaceae) from Asia pages 97 à 107 publié en Novembre 2004).
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

L’espèce a été un temps mal étiquetée en tant que B. incisa, et a été cultivé aux USA par les membres de l’ABS sous le nom de Begonia inconnu : B. U076.

Plante buissonnante et ramifiée de 30 à 35 centimètres de haut. Les feuilles composées aux folioles disséquées donnent à cette plante une apparence de fougère. Les inflorescences mâles en cyme adaxiales portent des fleurs à deux tépales rose clair, les petites fleurs femelles solitaires ont cinq tépales blanc-rosé.

Ce bégonia aime un peu plus d’humidité donc il est généralement cultivé en serre ou dans un grand terrarium humide. Culture à l’ombre ou mi-ombre, température entre 8 et 35°c, laisser sécher légèrement entre les arrosages.
Multiplication par semis, boutures de tiges feuillées ou de feuilles pétiolées.

J’ai obtenu cette plante auprès de ARAFLORA.

Plant discovered June 18, 1962 in Réal, on the island of Luzon, province of Quezon in the Philippines at nearly 600 meters of altitude by Martin Lagrimas (discovery attributed to Christopher Kilanga Ruffo).
The species was named and described in 2004 by Mark C. Tebbitt in Edinburgh Journal of Botany number 61 (2-3), page 99 (in an article titled Three new species and a new subspecies of Begonia (Begoniaceae) from Asia pages 97 to 107 published in November 2004).
The species is part of the Petermannia section.
The species was misbranded as B. incisa, and was grown in the US by members of the ABS under the name Begonia unknown: B. U076.
Bushy and branched plant 30 to 35 centimeters high. Leaves composed with dissected leaflets give this plant a fern-like appearance. The male inflorescences in adaxial cymes bear flowers with two light pink tepals, the small solitary female flowers have five pink-white tepals.
This begonia likes a little more moisture so it is usually grown in a greenhouse or in a large wet terrarium. Culture in shade or partial shade, temperature between 8 and 35 ° C, allow to dry slightly between waterings.
Propagation by seedling, cuttings of leafy stems or petiolate leaves.

Begonia polygonoides

Plante d’Afrique de l’ouest découverte à Old Calabar, au Nigeria, par C. Wyville Thomson, en 1862 et dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker,  dans Flora of Tropical Africa 2, page 571 de Daniel Olivier.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Begonia épiphyte qui pousse à une altitude comprise entre 50 et 1200 mètres, sur les troncs et branches d’arbres dans la forêt ombrophylle à feuilles persistantes, et dont les racines s’enfoncent sous l’écorce à la recherche de nutriments. On le rencontre souvent, pendant à des branches au dessus de cours d’eau, parfois jusqu’à 45 mètres de hauteur. Il produit alors de longues tiges grêles, boisées, de 45 centimètres à 3 mètres de long. Ses feuilles charnues lui permettent de s’adapter aux fluctuations climatiques et de supporter des périodes de sécheresse, et lorsqu’il semble desséché, il ressemble alors beaucoup à Polygonum aviculare. Les inflorescences sont parfois unisexuelles.
Les fruits ne sont pas une capsule déhiscente ailée, comme chez beaucoup de bégonias, mais un long tube.
Autrefois, il existait plusieurs plantes, avec des noms différents, et ces différence, visuelles, assez significatives. mais les botanistes modernes ont décidé de réduire toutes ces plantes sous le même taxon. En collection, il est parfois plus aisé de conserver les anciennes terminologies, c’est pourquoi, il peut encore être possible de trouver des Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A.Chev., Begonia rubronervata De Wild…

Il a également existé un Begonia polygonoides Ridl. trouvé à Bornéo, dans l’état de Sarawak, décrit par H.N. Ridley dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254 en 1906.

Culture hivernale en terrarium pour lui offrir une température toujours supérieure à 20 °C et une humidité atmosphérique importante.
J’ai aussi assez bien réussi la culture en pots de petites dimensions, et en été, il supporte bien la culture en containers dans la serre. En hiver, il suffit de placer ces conatiners en hauteur, en position aérée et bien drainée, pour qu’ils passent la saison froide avec facilité.

Multiplication délicate, par boutures de tiges feuillées, à réaliser en été.

En 1978, Leslie Woodriff de McKinleyville, Californie, a pollinisé des fleurs de Begonia molleri et ce croisement lui a permis de sélectionner B. ‘Moly Poly’ une plante retombante au feuillage vert tendre, et aux rares fleurs blanches à blanc-rosé.

A West African plant discovered in Old Calabar, Nigeria, by C. Wyville Thomson, in 1862 and named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker, in Flora of Tropical Africa 2, page 571 by Daniel Olivier.
The species is part of the Tetraphila section.
Begonia epiphyte that grows at altitudes of 50 to 1200 meters on tree trunks and branches in the evergreen rainforest, and whose roots sink under the bark for nutrients. It is often encountered, during branches above watercourses, sometimes up to 45 meters in height. It produces long, slender, woody stems from 45 centimeters to 3 meters long. Its fleshy leaves allow it to adapt to climatic fluctuations and withstand periods of drought, and when it seems dry, it looks a lot like Polygonum aviculare. The inflorescences are sometimes unisexual.
The fruits are not a winged dehiscent capsule, as with many begonias, but a long tube.
In the past, there were several plants, with different names, and these differences, visual, quite significant. but modern botanists have decided to reduce all these plants under the same taxon. In collection, it is sometimes easier to preserve the old terminologies, so it may still be possible to find Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A .Chev., Begonia rubronervata De Wild …
There was also a Begonia polygonides Ridl. found in Borneo, in the state of Sarawak, described by H.N. Ridley in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254, 1906.
Winter culture in terrarium to offer a temperature always higher than 20°C and a significant atmospheric humidity.
I have also quite successfully grown small pots, and in summer, it supports the culture in containers in the greenhouse. In winter, it is enough to place these conatiners in height, in ventilated and well drained position, so that they spend the cold season with facility.
Delicate multiplication, by cuttings of leafy stalks, to realize in summer.
In 1978, Leslie Woodriff of McKinleyville, California, polinized flowers of Begonia molleri and this crossing allowed him to select B. ‘Moly Poly’ a trailing-scandent plant with tender green foliage, and rare white to pink-white flowers.

LEBRUN, J. P. & A. L. STORK (1991). Énumération des plantes à fleurs d’Afrique tropicale. Généralités et Anonaceae à Pandanaceae. Énum. Pl. Fleurs Afr. Trop. 1: 138

Begonia polypetala

La plante a été découverte par Karl Otto Froebel (1844-1906), en 1878 dans les Andes au nord du Pérou. Je n’ai trouvé cette plante dans aucun herbier.

Elle a été décrite en 1878 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans The Garden numéro 14, page 531.
L’épithète spécifique signifie à nombreux pétales.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante tubéreuse qui pousse dans les montagne vers 2000 mètres d’altitude.

Photo Peter Moonlight

Plante sans tige avec une base tubéreuse, feuilles très largement ovales, aiguës, profondément cordées, jusqu’à 25 centimètres de long, palmées à 7 nervures, à lobes obtus très courts, irrégulièrement dentelés, pubescents au-dessus, laineuses blanches en dessous, pétioles de 18 à 20 centimètres, pédoncule floral de 40-42 centimètres, bractées persistantes, par paires, elliptiques, aiguës, tépales, étroitement elliptiques, aigus, de belle couleur rouge, lisses.

L’espèce est menacée dans son habitat naturel bien qu’elle ne figure pas dans la liste rouge de l’IUCN.
Les bulbes commencent à pousser au mois d’août et les premières fleurs s’ouvrent en octobre. Ils s’ouvrent successivement jusqu’au mois de janvier.
Il est préférable de respecter une période de repos entre février-mars et l’apparition des premières feuilles.
La plante a été hybridée par les jardiniers ce qui a permis d’obtenir : B. ‘Incomparabilis’ (par Froebel dès 1880) que l’on a également trouvé sous le nom de B. froebeli ‘Incomparabilis’, issu du croisement entre B. froebelii et B. polypetala ainsi que B. polypetala ‘Elwesiae’ et B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

The plant was discovered by Karl Otto Froebel (1844-1906), in 1878 in the Andes in northern Peru. I did not find this plant in any herbarium.
It was described in 1878 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in The Garden number 14, page 531.
The specific epithet means many petals.
This species is part of the section Eupetalum.
Tuberous plant that grows in the mountains around 2000 meters above sea level.
Plant without stem with a tuberose base, leaves very broadly ovate, acute, deeply cordate, up to 25 meters in length, webbed with 7 veins, obtuse lobes very short, irregularly serrated, pubescent above, woolly white below, petioles from 18 to 20 cm, floral peduncle 40-42 centimeters, persistent bracts, in pairs, elliptical, acute, tepals, narrowly elliptical, acute, of a beautiful red color, smooth.
The species is threatened in its natural habitat although it is not listed in the IUCN Red List.
The bulbs begin to grow in August and the first flowers open in October. They open successively until January.
It is best to observe a rest period between February-March and the appearance of the first leaves.
The plant was hybridized by the gardeners which allowed to obtain: B. ‘Incomparabilis’ (by Froebel from 1880) which was also found under the name of B. froebeli ‘Incomparabilis’, resulting from the cross between B froebelii and B. polypetala as well as B. polypetala ‘Elwesiae’ and B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

Begonia potamophila

La plante a été découverte au Cameroum par Georg August Zenker (1855-1922) entre juin 1899 et le début de l’année 1900, en diverses places.
Terrestre sur le sol de la forêt, sur des rochers moussus ou sur des falaises abruptes en forêt primaire ou sur des sites ombragés, parfois dans la forêt marécageuse, localement abondant sur les pentes des collines, souvent près des ruisseaux et des rivières, depuis le niveau de la mer jusqu’à près de 800 mètres d’altitude.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 89.
L’espèce appartient à la section Loasibegonia.
Synonymes :
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg

Plante rhizomateuse de 25 à 40 centimètres de haut, feuilles peltées largement elliptiques à circulaires, bords parfois denticulés, avec quelques poils épars à la surface supérieure, inflorescences de 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles, jaunes.

Begonia potamophila au Gabon : Ivindo National Park- Photo Nicolas Texier (2 avril 2017)
Begonia potamophila au Gabon : Site Ramsar de Birougou, 20 km au Nord de Malinga, village Mbomo, vers la Bibaka – Photo Ehoarn Bidault (19 mars 2018)

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par boutures de rhizome.

The plant was discovered in the Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) between June 1899 and the beginning of the year 1900, in various places.
Terrestrial on forest floor, on mossy rocks or on steep cliffs in primary forest or on shady sites, sometimes in swamp forest, locally abundant on hill slopes, often near streams and rivers, since sea ​​level up to nearly 800 meters above sea level.
The species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 34, page 89.
The species belongs to the section Loasibegonia.
Synonyms:
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg
Rhizomatous plant 25 to 40 cm high, peltate leaves widely elliptical to circular, margins sometimes denticulate, with some scattered hairs on the upper surface, inflorescences of 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female, yellow flowers.
Delicate terrarium culture.
Multiplication by rhizome cuttings.

Begonia potamophila et Begonia montis-elephantis ensemble sur une falaise verticale de schiste, suintant en permanence, Cameroun : Mont des Éléphants, Kribi. – Photo Patrick Blanc

Begonia prismatocarpa

Plante découverte en 1860 par Gustav Mann à Fernado Po à près de 1000 mètres d’altitude.
A. de Candolle, dans son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae, se refuse à la décrire car le type observé dans l’herbier de Sir J. W. Hoocker est trop incomplet.
La plante a fleurit en décembre 1861 dans les serres du Jardin Botanique de Kew.

L’espèce a été décrite en 1862 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Curtis’s botanical magazine volume 88, série 3, numéro 18, planche 5307.
L’épithète spécifique signifie « à fruit en forme de prisme ».
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Ce bégonia est originaire d’Afrique de l’ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale).
Il existe trois sous-espèces :

  • B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa

Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94(1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric. Univ. Pap.) est un homonyme obsolète

La plante pousse sur les rochers et sur les troncs d’arbre, à près de 1000 mètres d’altitude. Le feuillage couvert de petits poils épars ne dépasse pas quelques centimètres de hauteur et la plante a plutôt tendance à s’étaler formant un petit couvre-sol. Nombreuses petites fleurs d’une jaune vif, avec des fines stries rouges au revers des pétales.

C’est un des bégonias à fleurs jaunes les plus répandus, même s’il reste une plante de collection de culture assez délicate. Cette espèce africaine a besoin d’une forte hygrométrie pour prospérer. Ses dimensions restreintes et sa floraison jaune bouton d’or en font une plante idéale pour les terrariums.

Multiplication par division, par boutures de rhizomes ou de feuilles pétiolées dans la vermiculite.

Quelques cultivars ont été créés avec cette espèce : B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975) ; B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975) ; B. ‘Golden Girl’ ; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200) ; B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973) ; B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).

Je possède en collection une forme à fleurs orange vif veinée de rouge.

Plant discovered in 1860 by Gustav Mann in Fernado Po at nearly 1000 meters altitude.
A. de Candolle, in his Memoir on the Begoniaceae Family, refuses to describe it because the type observed in the herbarium of Sir J. W. Hoocker is too incomplete.
The plant bloomed in December 1861 in the greenhouses of the Kew Botanical Garden.
The species was described in 1862 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Curtis’ botanical magazine volume 88, series 3, number 18, plate 5307. The specific epithet means « fruit-shaped prism ».
The species is part of the Loasibegonia section.
This begonia is native to West Africa (Cameroon, Ivory Coast, Equatorial Guinea).
There are three subspecies:
B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa
Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94 (1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric, Univ., Pap.) is an obsolete namesake
The plant grows on rocks and tree trunks, at nearly 1000 meters altitude. The foliage covered with small scattered hairs does not exceed a few centimeters in height and the plant tends to spread out forming a small groundcover. Many small flowers of a bright yellow, with thin red streaks on the back of the petals.
It is one of the most common yellow-flowered begonias, although it remains a fairly delicate crop plant. This African species needs a high hygrometry to prosper. Its small dimensions and its yellow butterflies make it an ideal plant for terrariums.
Multiplication by division.
Some cultivars have been created with this species: B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975); B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975); B. ‘Golden Girl’; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200); B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973); B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).

Begonia pseudodryadis

La plante a été découverte en Chine le 6 juillet 1953 par Pin I. Mao sur des rochers calcaires moussus dans une vallée proche de Yao Shan, à 1320 mètres d’altitude, dans la province de Pingbian, au Yunnan.

Elle a été décrite en 1995 par Cheng Yih Wu (1916-2013) dans Acta Phytotaxonomica Sinica volume 33, numéro 3, pages 276 et 277, planche 22.
La description a été précisée dans Act. Bot. Yun. volume 21, numéro 1, page 23 en 1999.
L’espèce fait partie de la section Coelocentrum.
L’épithète spécifique évoque la ressemblance avec les plantes du genre Dryadis.

Herbe rhizomateuse, rhizome rampant de 1,5 centimètre de diamètre aux entre-nœuds courts, feuilles basales, pétiole de 5 à 16 centimètres, glabre, limbe brun abaxialement rougeâtre, adaxialement avec de nombreuses taches ovales pâles de tailles variées entre les nervures et généralement avec une large bande pâle le long de la nervure centrale sur le fond vert foncé, fortement ovale ovale, base profondément cordée, inflorescences à 4 à 15 fleurs en cyme, pédoncule 6 à 20 centimètres, bractées oblongues ou elliptiques, fleur roses. Floraison de mai à septembre, fruits de juillet à novembre.

The plant was discovered in China on July 6, 1953 by Pin I. Mao on mossy calcareous rocks in a valley near Yao Shan, at 1320 meters altitude, in Pingbian Province, Yunnan.
It has been described in 1995 by Cheng Yih Wu (1916-2013) in Acta Phytotaxonomica Sinica Volume 33, Number 3, pages 276 and 277, Plate 22.
The description has been specified in Act. Bot. Yun. volume 21, number 1, page 23 in 1999.
This species is part of the Coelocentrum section.
The specific epithet evokes resemblance to plants of the genus Dryadis.
Rhizomatous herb, creeping rhizome 1.5 cm in diameter at short internodes, basal leaves, petiole 5 to 16 cm, glabrous, abaxially reddish brown limb, adaxially with many pale oval spots of varying sizes between veins and generally with pale broad band along central vein on dark green background, oval oval, base deeply cordate, inflorescences with 4 to 15 cyme flowers, peduncle 6 to 20 cm, oblong or elliptic bracts, pink flower. Flowering from May to September, fruits from July to November.

Begonia pseudoheydei

La plante à été trouvée au Tibet dans la région du Xizang, comté de Motuo, dans le secteur de Jiaxin, à l’altitude environs de 1600 mètres, le 11 août 2010, par l’équipe d’expédition du Tibet du Sud (South Tibet Expedition Team STET2501), composée de Jin Xiaohua, Zhang Sudong, Li Zhongyang, Wu Baocheng, Mu Xianyun, Li Jing et Jin Weitao.
La nouvelle espèce pousse dans un sol sablonneux au sein de forêts montagneuses à feuilles persistantes, à une altitude de 1400 à 1800 mètres. Il semble que l’espèce se propage généralement par croissance végétative et que la reproduction sexuée pourrait être limitée. L’espèce est exclusivement endémique du comté de Motuo dans le Xizang, en Chine.

La nouvelle espèce a été décrite en Juin 2019 dans Phytotaxa volume 407, numéro 1 dans un article qui a pour titre A new berry-fruited species of Begonia (Begoniaceae) from Xizang (Tibet) in China, pages 29 à 35 écrit par Wen-Hong Chen, Shi-Wei Guo, Sirilak Radbouchoom, Wen-Ke Dong, Zhong-Xuan Wang, Hui-Hui Xi et Yu-Min Shui
L’épithète spécifique fait référence à la ressemblance avec B. heydei.
La nouvelle espèce fait partie de la section Platycentrum.

Plante rhizomateuse, rhizome s’enracinant aux nœuds, stipules triangulaires, tiges de 30 à 45 centimètres de haut, feuilles alternes, asymétriques, ovales-lancéolées, base obliquement cordée, apex acuminé, vert pâle, nervures palmées, avec 6 à 7 nervures principales, bords presque entiers, inflorescence axillaire, fleurs solitaires (ou 2), odorantes, rose plus ou moins clair, ovaire vert pâle avec des taches rouges, glabre et brillant, fruits ressemblant à des baies, pendants, brillants, ellipsoïdes-trigones, à 3 cornes; cornes vertes avec une nuance rose aux apex. Floraison d’avril à mai (décembre en serre).

Parmi les Begonias asiatiques de la section Platycentrum avec un port ressemblant à un arbuste à tiges de bambous et un fruit ressemblant à une baie, la nouvelle espèce se distingue par son fruit ressemblant à une baie possédant trois longues cornes. Il ressemble à B. longifolia par ses feuilles étroites, ses fleurs blanches à quatre tépales, ses anthères elliptiques étroits et ses fruits ressemblant à des baies, mais il se distingue principalement par ses fruits à longues cornes (par rapport aux cornes courtes) et ses placentas irréguliers (par rapport aux fruits réguliers). En ce qui concerne la morphologie de ses fruits, il ressemble à B. heydei d’Amérique centrale, mais se distingue par une placentation axile avec deux segments par locule (par rapport à une placentation axile avec un seul segment non lobé).

The plant was found in Tibet in the Xizang region, Motuo County, in the Jiaxin area, at an altitude of about 1600 meters, on August 11, 2010, by the Southern Tibet Expedition Team ( South Tibet Expedition Team STET2501), consisting of Jin Xiaohua, Zhang Sudong, Li Zhongyang, Wu Baocheng, Mu Xianyun, Li Jing and Jin Weitao.
The new species grows in sandy soil in evergreen montane forests at an altitude of 1400 to 1800 meters. It appears that the species is generally propagated by vegetative growth and that sexual reproduction could be limited. The species is exclusively endemic to Motuo County in Xizang, China.
The new species was described in June 2019 in Phytotaxa volume 407, number 1 in an article entitled A new berry-fruited species of Begonia (Begoniaceae) from Xizang (Tibet) in China, pp. 29-35 written by Wen Hong Chen, Shi-Wei Guo, Sirilak Radbouchoom, Wen-Ke Dong, Zhong-Xuan Wang, Hui-Hui Xi and Yu-Min Shui.
The specific epithet refers to the resemblance to B. heydei.
The new species is part of the Platycentrum section.
Rhizomatous plant, rhizome rooted at nodes, triangular stipules, stems 30 to 45 cm high, alternate leaves, asymmetrical, ovate-lanceolate, base obliquely cordate, apex acuminate, pale green, veins webbed, with 6-7 main veins , almost entire margins, axillary inflorescence, solitary (or 2), fragrant flowers, more or less pale pink, light green ovary with red spots, glabrous and shiny, berry-like, pendulous, shiny, ellipsoid-trigonal, 3 horns; green horns with a pink hue with apices. Flowering from April to May (December in greenhouse).
Among the Asian Begonias of the Platycentrum section with a bamboo-stemmed bush-like appearance and a bay-like fruit, the new species is distinguished by its bay-like fruit with three long horns. It resembles B. longifolia by its narrow leaves, white flowers with four tepals, narrow elliptic anther and berry-like fruit, but it is mainly distinguished by long-horned fruits (compared to short horns) and irregular placentas (compared to regular fruits). Regarding the morphology of its fruits, it resembles Central American B. heydei, but is distinguished by axile placentation with two segments per locule (compared to axile placentation with a single unlobed segment).

Begonia pseudo-lubbersii

Plante découverte par Apparicio Pereira Duarte sur la route entre Rio de Janeiro et São Paulo, entre le monument Rodoviário et Barra Mansa, dans la localité de Serra da Estrella, près de Petrópolis à une date inconnue avant 1954 (27-2-1954 ?).
Dénommée et décrite en 1957 par
Alexander Curt Brade dans Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro volume 15, page 36, planche 5.

Une espèce très caractéristique, par les feuilles et les inflorescences de paucifloras, qui rappelle très bien Begonia lubbersii Morr. Mais les feuilles avec une base incise-cordée se distinguent facilement. Les placentas bilamellés, garnis de graines de tous les côtés, comme chez les espèces de la côte est et la forme des anthères et de l’ovaire, avec des ailes presque uniformes, sont conformes aux représentants de la section Gaerdtia.

Plante buissonnante de 150 centimètres de haut, ramifiée, feuilles allongées, pointues, mouchetées de blanc-argenté, grandes fleurs blanches en grappes pendantes.
Multiplication par semis ou bouture de tiges feuillées.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars B. ‘Monsieur Moth’ et B. ‘Pieces of Eight’ de Brad Thompson ; B. ‘Phantom Grex’ de Peter P. Lee.

Je cultive cette espèce à partir de semences obtenues auprès de Mauro Pereira, de Brazil Plants.

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Plant discovered by Apparicio Pereira Duarte on the road between Rio de Janeiro and São Paulo, between the Rodoviário monument and Barra Mansa, in the locality of Serra da Estrella, near Petrópolis on an unknown date before 1954 (27-2-1954?) .
Named and described in 1957 by Alexander Curt Brade in Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro Volume 15, page 36, Plate 5.
A very characteristic species, by the leaves and inflorescences of paucifloras, which reminds very well Begonia lubbersii Morr. But the leaves with an incise-corded base are easily distinguishable. The bilamelous placentas, furnished with seeds on all sides, as in the species of the east coast, and the form of the anthers and ovary, with almost uniform wings, conform to the representatives of the Gaerdtia section.
Bushy plant 150 centimeters high, branched, leaves elongated, pointed, speckled with white-silver, large white flowers in hanging clusters.
Multiplication by sowing or cutting of leafy stems.