Begonia lanceolata

Je n’ai aucune idée à propos de la façon dont cette plante a été découverte.
L’espèce a été dénommée en 1831 par José Mariano da Conceição Vellozo (1742-1811) dans Florae Fluminensis Icones numéro 10, planche 33. Puis décrite dans Arquivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5 page 402. Enfin, en 2005, Mark Tebbitt a fourni une clef de détermination dans Begonias volume 5, pages 148 et 149 et publié une gravure planche 114.
L’espèce fait partie de la section Trachelocarpus avec, entre autres, B. fulvo-setulosa, B. herbacea et B. vellozianna, qui ont tous 56 chromosomes.

Synonymes :
Begonia angraensis Brade
Begonia attenuata (Klotzsch) A.DC.
Trachelanthus attenuatus Klotzsch
Trachelocarpus attenuatus C.Muell.

Herbe épiphyte de la forêt ombrophile côtière de la Mata Atlantica dans les régions de Rio de Janeiro et São Paulo, moins chaudes que l’Amazonie plus au nord. La plante de 20 centimètres environs possède des feuilles étroites en forme de lance qui proviennent directement d’un rhizome rampant. Des cristaux oxaliques naturels sont présents sur la face inférieure des feuilles. Les fleurs sont blanches, avec des fleurs femelles restant près du rhizome.

C’est une plante qui a la réputation d’être difficile à cultiver en raison de ses habitudes épiphytes.  Mais de toute évidence, il suffit de la cultiver comme les orchidées, sur un mur vertical, dans un panier suspendu, dans une gouttière, sur une plaque d’écorce… dans des substrats pour orchidées, ou composés de fougères et feuilles semi-décomposées, sable et écorces.
Multiplication par semis.

Je lui connais trois cultivars issus d’hybridations avec cette espèce B. ‘Baby Rosebud’, un Begonia de type Hiemalis obtenu par Leslie Woodriff en 1981 ; B. ‘Bebe’ un rhizomateux obtenu en 1974 par Beck ; B. ‘Golden Sands’ obtenu en 1982 par Patrick J. Worley en pollinisant Begonia plebeia. Le nombre de chromosomes de cette espèce devrait permettre son hybridation avec des espèces arbustives.

Je cultive deux formes locales : de Bertioga et de Caraguatatuba

 

I have no idea about how this plant was discovered.
The species was named in 1831 by José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) in Florae Fluminensis Icones number 10, plate 33. Then described in Arquivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5 page 402. Finally, in 2005, Mark Tebbitt provided a key of determination in Begonias volume 5, pages 148 and 149 and published a plate etching 114.
The species is part of the Trachelocarpus section with, among others, B. fulvo-setulosa, B. herbacea and B. vellozianna, all of which have 56 chromosomes.
Synonyms:
Begonia angraensis Brade
Begonia attenuata (Klotzsch) A.DC.
Trachelanthus attenuatus Klotzsch
Trachelocarpus attenuatus C.Muell.
Epiphytic grass of the coastal rainforest of Mata Atlantica in the regions of Rio de Janeiro and São Paulo, warmer than the Amazon further north. The 20 cm long plant has narrow lance-shaped leaves that come directly from a creeping rhizome. Natural oxalic crystals are present on the underside of the leaves. The flowers are white, with female flowers remaining near the rhizome.
It is a plant that is known to be difficult to grow because of its epiphytic habits. But obviously, just grow it like orchids, on a vertical wall, in a hanging basket, in a gutter, on a bark plate … in substrates for orchids, or composed of semi-decomposed
ferns and
leaves, sand and bark.
Multiplication by sowing.
I know three cultivars hybridized with this species B. ‘Baby Rosebud’, a Begonia Hiemalis type obtained by Leslie Woodriff in 1981; B. ‘Bebe’ a rhizomatous obtained in 1974 by Beck; B. ‘Golden Sands’ obtained in 1982 by Patrick J. Worley pollinating Begonia plebeia. The number of chromosomes of this species should allow its hybridization with shrub species.

Begonia lanceolata, Mata Atlantica, Caraguatatuba – Source Atlantic Forest