Begonia serotina

Plante découverte par William (Guilielmo) Jameson (1796-1873) en mai 1846 à Guayas, dans la Cerro Santana, près de Guayaquil en Équateur.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 121.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

La seule description détaillée de cette espèce figure dans la Flore d’Équateur de Smith et Wasshaussen de 1986. La classification de cette espèce a changé de multiples fois depuis sa découverte. En effet, les descripteurs du passé, qui travaillaient sur des plantes d’herbier, ont confondu le partie épaisse et horizontale de la tige pour un tubercule souterrain.

Il a fallu attendre 2015 et la parution d’un article titré Taxonomy of Begonia serotina and allied species dans le Edinburgh Journal of Botany volume 72, numéro 3, pages 343 à 352 (2015), pour avoir une connaissance exhaustive de cette espèce rare.

Feuilles peltées ovales arrondies à cordiforme, a 8 nervures, vert pâle couverts de poils glandulaires, pétioles membraneux allongés, bractées caduques ovales, glabres, petites fleurs mâles à deux sépales et deux tépales, fleurs femelles apparaissant plus tard, à 5 lobes, capsule avec de petites ailes arrondies inégales.

Plante herbacée terrestre ou épiphyte endémique de la région côtière de l’Équateur, où elle est présente dans au moins 17 sous-populations, dans des forêts humides ou des microhabitats humides à l’intérieur de forêts sèches. Bien que plusieurs sous-populations aient été enregistrées, l’espèce devrait être considérée comme étant en voie de disparition en raison de la modification massive de son habitat au cours du siècle dernier. Selon X. Cornejo, il y aurait des sous-populations à l’intérieur du Parque Nacional Machalilla. La destruction de l’habitat est la seule menace connue pour l’espèce.

La seule caractéristique fiable qui distingue B. asympeltata de B. serotina est la profondeur des dents sur la bordure de la feuille, les deux sont reconnues ici comme étant spécifiques.

Plant discovered by William (Guilielmo) Jameson (1796-1873) in May 1846 in Guayas, in Cerro Santana, near Guayaquil in Ecuador.
The species was named and described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, page 121.
The species is part of the section Knesebeckia.
It was not until 2015 that an article titled Taxonomy of Begonia serotina and allied species was published in the Edinburgh Journal of Botany, volume 72, number 3, pages 343 to 352 (2015), for a comprehensive knowledge of this rare species.

Leaves ovate, rounded, 8-veined, glandular hairy, elongate membranous petioles, ovate, oval-shaped, hairless, male flowers with two sepals and two tepals, later-appearing female flowers, 5-lobed, capsule with small unequal rounded wings .
Terrestrial herbaceous plant or epiphyte endemic to the coastal region of Ecuador, where it occurs in at least 17 subpopulations, in moist forests or moist microhabitats within dry forests. Although several subpopulations have been recorded, the species should be considered endangered due to massive habitat alteration in the last century. According to X. Cornejo, there would be subpopulations within the Parque Nacional Machalilla. Habitat destruction is the only known threat to the species.
The only reliable characteristic distinguishing B. asympeltata from B. serotina is the depth of the teeth on the leaf margin, both of which are recognized here as being specific.

 

 

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