Jean-Michel Jarre : « C’est la France qui a inventé la musique électronique »

Jean-Michel Jarre.

Jean-Michel Jarre. FRANÇOIS ROUSSEAU

Portrait  Un nouveau disque, un partenariat avec Renault, un projet de métavers franco-européen… A 74 ans, l’homme-synthétiseur, pressenti en 2020 pour être ministre de la Culture, se multiplie. Rencontre.

Du plus loin qu’il s’en souvienne, Jean-Michel Jarre entend le bruit des machines. Fils unique abandonné par son père, le musicien Maurice Jarre, il a grandi avec sa mère, une ancienne résistante échappée de Ravensbrück, dans un deux-pièces d’Issy-les-Moulineaux. « Elle créait des modèles de tricot avec une machine à tricoter. J’entends encore, sur la table de la cuisine, le bruit de cette machine qui ressemblait à un synthétiseur », dit-il assis sur un canapé blanc aux coussins turquoise, dans son salon parisien où, à 74 ans, il semble à peine plus âgé que Justin Bieber (« On dit que j’ai fait des trucs, c’est absolument faux : dans la famille, on a une peau de bébé »).

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Le « bruit de la machine », c’est l’idée fixe de Jarre. Quoique ancien élève de la compositrice et professeure d’harmonie Jeanine Rueff, il place l’exploration sonore « avant même » la composition, la texture « avant même » le solfège.

Comme Daft Punk rendait hommage au producteur Giorgio Moroder dans « Giorgio by Moroder », sur son nouvel album, « Oxymore », l’homme-synthétiseur aux 85 millions de disques vendus, rend hommage à ses deux maîtres.

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